Il n’est pas préférable de troquer son vieux lave-vaisselle contre un récent même s’il consomme moins d’énergie. L’énergie et les matières consacrées à la production d’un appareil neuf pèsent en négatif sur la balance du développement durable.
jeudi 30 septembre 2010
Le logo point vert signifie qu'un produit est recyclable
FAUX
Il figure sur 95 % des emballages français mais n’indique pas du tout si le produit est recyclable ou issu de produits recyclés. Il signifie simplement que le fabricant respecte la loi l’obligeant à participer au financement du recyclage des emballages.
La vaisselle à la main consomme moins d'eau que la machine
VRAI ET FAUX
Pas besoin de sortir les gants mappa et une éponge pour avoir la conscience tranquille, le lave-vaisselle utilise souvent moins d’eau qu’un lavage à la main. C’est encore plus vrai pour les appareils de dernière génération et d’autant plus si vous laissez couler l’eau pendant que vous frottez vos assiettes, une mauvais habitude à proscrire de toute façon.
Pas besoin de sortir les gants mappa et une éponge pour avoir la conscience tranquille, le lave-vaisselle utilise souvent moins d’eau qu’un lavage à la main. C’est encore plus vrai pour les appareils de dernière génération et d’autant plus si vous laissez couler l’eau pendant que vous frottez vos assiettes, une mauvais habitude à proscrire de toute façon.
Les biocarburants permettent de se passer de pétrole
Avec un rendement de 1000 litres/hectare de maïs, la France aurait besoin de cultiver… 116 millions d’hectares pour remplacer ses importations de 2 millions de barils de pétroles quotidien. Bien que la France soit le plus grand pays agricole de l’Union Européenne et un des plus grands pays agricole mondial, elle ne dispose que de 29,5 millions d’hectares de surface agricole utile… C'est-à-dire qu’en admettant qu’on couvre 100% des champs à destination des biocarburants, cela ne nous fournirait jamais que le quart de nos besoins en pétrole, sans compter qu’on ne produirait plus de nourriture…
Par contre, le jatropha (1800 litres/ha), une plante qui pousse sur des zones peu fertiles, peu apporter une solution à nombre de pays semi-arides (Inde, Maroc…) en étant cultivé sur des zones qui n’auraient pu être cultivées autrement…
Enfin, l’exploitation de la forêt française elle offre de belles perspectives, grâce aux biocarburants de seconde génération. Enfin, avant toute industrialisation des biocarburants, il faudra diminuer la demande en énergie. Si l’on diminue par 2 la consommation des voitures, que l’on développe des appareils sobre en énergie, là les biocarburants de seconde génération (à partir des forêts) auront un rôle no-négligeable.
extrait du site http://www.eco-malin.com
extrait du site http://www.eco-malin.com
Les gaz à effet de serre, c’est d’abord la faute aux industriels
VRAI et FAUX
Les industriels en France émettant environ 20% de la pollution totale, ce qui n’est pas rien, mais est inférieure au secteur des transports. En outre, alors que la pollution liées aux transports a fortement augmenté ces 10 dernières années, celles des industries a diminué de 20% ces dix dernières années, notamment en raison de l’amélioration de l’efficacité énergétique, la nucléarisation du pays et la désindustrialisation.
Et les industriels polluent pour fabriquer des biens qui sont demandés par les consommateurs. Chacun doit donc se sentir responsable de l’enjeu environnemental.
extrait du site http://www.eco-malin.com
extrait du site http://www.eco-malin.com
Les énergies renouvelables vont sauver le monde
VRAI et FAUX.
En 2050, nous seront 9 milliards. Si tous les humains consommaient autant d’énergie Français, nous aurons un besoin énergétique d’environ 45 TW. En admettant qu’on veuille couvrir ces besoins à 100% avec des éoliennes (ce qui n’est pas possible car le vent, comme le soleil, sont intermittents), cela correspondrait à la puissance d’environ 113 millions d’éoliennes de 2 MW qui fonctionnent 20% du temps (la norme), puis l’installation de 6 millions d’éoliennes par an (une éolienne dure en moyenne 20 ans). Outre le coût (250 000 milliards d’euros au prix actuel, soit 4 ans du PIB mondial) ahurissant, cela engendrerait une consommation énorme en métal, ce qui n’est pas si écologique que cela. Idem pour le soleil. Pour produire une telle puissance avec des panneaux solaires (100 Kwh/m²), il faudrait couvrir… 3,9 millions de kilomètres carrés de panneaux solaires, soit grosso modo la surface des 27 pays de l’union Européenne… sans compte que le silicium, composant essentiel des panneaux solaires, n’est pas infini.
Pourtant, on peut continuer à perdurer notre niveau de vie sans nuire à l’environnement. Pour cela, il faudra réduire énormément notre consommation d’énergie (avec des ampoules basse « basse-consommation », des voitures « hybrides » dont nous diminueront la consommation d’énergie, des bâtiments HQE…). On pourrait diminuer ainsi jusque 80% nos besoins en énergie. Les 20% restant seront approvisionnés essentiellement avec la biomasse (bois, déchets végétaux…), mais aussi avec les énergies renouvelables, que l’on peut potentiellement stocker (en remontant l’eau des barrage lors des périodes d’excès d’électricité) pour la faire redescendre pour produire de l’électricité quand il n’y a plus assez de soleil, de vent, ou de vague (hydroliennes).
extrait du site http://www.eco-malin.com
extrait du site http://www.eco-malin.com
L’effet de serre est nuisible à l’environnement
VRAI et FAUX.
Sans l’effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18°C au lieu de 15°C, et la vie y serait impossible. Mais l’activité humaine engendre un surplus de gaz à effet de serre qui risquent de faire augmenter d’ici 100 ans la température du globe jusque +6°C, mettant en péril la vie humaine et de la nature en général.
extrait du site http://www.eco-malin.com
Sans l’effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18°C au lieu de 15°C, et la vie y serait impossible. Mais l’activité humaine engendre un surplus de gaz à effet de serre qui risquent de faire augmenter d’ici 100 ans la température du globe jusque +6°C, mettant en péril la vie humaine et de la nature en général.
extrait du site http://www.eco-malin.com
Le trou de la couche d’ozone est du aux gaz à effet de serre
FAUX.
Le trou, ou plutôt l’amoindrissement des hautes couches d’atmosphère des zones polaires en ozone est due aux CFC, des gaz que l’on trouvait dans les aérosols. Interdits depuis 1995, cela a permis à la couche d’ozone de commencer à diminuer.
extrait du site http://www.eco-malin.com
Le trou, ou plutôt l’amoindrissement des hautes couches d’atmosphère des zones polaires en ozone est due aux CFC, des gaz que l’on trouvait dans les aérosols. Interdits depuis 1995, cela a permis à la couche d’ozone de commencer à diminuer.
extrait du site http://www.eco-malin.com
Les ampoules basse consommation sont plus écologiques
VRAI ET FAUX.
Les ampoules à basse consommation d’énergie consomment 5 fois moins d’électricité qu’une ampoule normale. En admettant qu’il y ait 180 millions d’ampoules en France (car 180 millions d’ampoules ont été vendues en 2008 et une ampoule standard dure 1 an) et qu’elles sont utilisées chacune 1000 heures, et ont une puissance moyenne de 80 Watts, la consommation totale des ampoules en France est de 14,4 Twh, soit la production de deux réacteurs nucléaires.
En changeant toutes ces ampoules par des ampoules basse consommation qui durent 8 fois plus longtemps, on économise 11,5 Twh (1 réacteur nucléaire et demi) et on n’aura plus besoin que de 25 millions d’ampoules par an contre 180 auparavant.
Mais les ampoules basse consommation contiennent des vapeurs de mercure. Une telle ampoule doit donc être ramenée à un centre de tri adapté pour ne pas nuire à l’environnement.
Une telle ampoule ne consommant que peu d’électricité, on est tenté de moins faire attention aux lumières, anéantissant ainsi une bonne partie de l’économie d’électricité générée.
Enfin, la consommation électrique de la France augmentant de 2% par an environ (soit 9 Twh/an), les économies électriques du changement toutes les ampoules électriques par des ampoules basse consommation seront anéantis en 1 an et demi. Certes, c’est toujours mieux que rien, mais changer les ampoules ne suffit pas, il faudra repenser notre société plus en profondeur pour diminuer notre boulimie énergétique.
extrait du site http://www.eco-malin.com
extrait du site http://www.eco-malin.com
L’écologie profonde, est humaniste
FAUX
Qu’est-ce que le courant de l’écologie profonde et pourquoi est-il assimilé en France à un "totalitarisme vert" ? Premier volet de l’analyse de Baptiste Lanaspeze.
Lire l'article de Baptiste Lanaspeze, publié par Mouvements, le 24 avril 2007. http://www.mouvements.info/L-ecologie-profonde-est-elle-un,81.html
extrait du site http://www.mouvements.info
extrait du site http://www.mouvements.info
L’informatique, c’est forcément écologique
VRAI ET FAUX
L'informatique et Internet peuvent-ils permettre de réduire notre empreinte écologique ? Ou au contraire la font-ils empirer ? Quelle place pour l'informatique sur une planète en équilibre, où toutes les ressources seraient renouvelées ?
Figurez-vous que si tous les humains avaient le niveau de vie d'un Français moyen, la Terre s'épuiserait en quelques mois. Actuellement, l'humanité consomme 4 à 6 fois plus de ressources que ce que la planète peut fournir de manière renouvelable (énergie, ressources agricoles) sans compter les ressources non renouvelables comme les minerais.
L'informatique, une approche écologique...
Il est vrai que, si au lieu de me déplacer en chair et en os, j'utilise les réseaux et les systèmes de visio-conférence, j'économise de l'énergie et du temps !
L'informatique nous aide aussi à surveiller notre environnement, à en observer les paramètres pour cerner l'ampleur de la crise climatique, et mieux prendre la mesure de la situation.
L'informatique et l'automatique nous offrent la possibilité de concevoir des systèmes mieux régulés, qui consomment moins d'énergie. Elles devraient ainsi permettre de mettre en œuvre des solutions alternatives délicates à produire sans ces technologies. Dans le domaine des transports par exemple, on pourrait s'ouvrir à des solutions inédites inconcevables avant l'ère numérique, ou bien envisager l'optimisation des transports collectifs actuels en remplacement du transport individuel.
La dématérialisation des objets de notre environnement — par exemple, les fichiers de musique MP3, les journaux et autres documents qui passent du papier au numérique — permet d'éviter de puiser dans les ressources naturelles (par exemple, le bois pour le papier) et de générer des déchets.
L'évolution récente de l'informatique la rend plus parcimonieuse que par le passé. Les machines imposantes ont laissé la place à de petits ordinateurs portables, les énormes systèmes informatiques se trouvent rassemblés et globalisés. Ainsi, une entreprise préférera utiliser un service web plutôt que de développer un parc informatique local.
En privilégiant de nouveaux outils de visio-conférence pour organiser des réunions virtuelles, des services administratifs en ligne, des rencontres et des jeux collectifs en réseau, des visites virtuelles proposant la découverte des plus beaux lieux touristiques via des environnements immersifs, on constate une démobilisation des ressources consommées par le passé, transport et énergie liés aux structures administratives lourdes. L'utilisation des outils numériques nous oblige à une restructuration de nos méthodes de travail, ce qui peut nous faire prendre conscience du besoin de penser autrement face à ces enjeux. Nous découvrons alors qu'il est possible de changer nos habitudes de vie, de profiter d'un « consumérisme vert ».
... mais quelle consommatrice d'énergie !
La consommation d'énergie de l'informatique est celle qui augmente le plus actuellement : en 2008, elle a dépassé celle du transport aérien !
La construction d'un nombre croissant d'ordinateurs et de téléphones portables conduit à un épuisement des ressources naturelles, y compris des ressources rares (argent pour les conducteurs, composants pour les batteries...). Figurez-vous que la construction d'une puce électronique de 2 g nécessite 1700 g de diverses matières.
Leur consommation énergétique est aussi bien plus élevée que nous ne le supposons : par exemple, une requête sur Google consomme la même énergie que celle nécessaire à faire chauffer l'eau pour une tasse de thé. Et le « bilan carbone » à la fois de la production et de l'utilisation de ces appareils est énorme.
Cette situation est aggravée par les politiques commerciales : rétention des avancées technologiques pour forcer à racheter régulièrement de nouveaux appareils plus performants, développement d'appareils gadgets à usage unique alors que l'informatique permet justement de mutualiser les usages sur une machine universelle, développement d'interfaces non-standards (par exemple, les chargeurs de téléphones incompatibles entre eux) conduisant à la multiplication des accessoires. D'autant que les composants utilisés conduisent à une forte production de déchets et à la diffusion de déchets toxiques. Un téléphone portable utilisé 6 heures par mois pendant 2 ans va consommer autant d'énergie qu'un avion sur 20 km. Et lorsqu'ils arrivent en bout de course, ces appareils jetés à la poubelle conduisent à rejeter deux fois plus de déchets toxiques qu'auparavant.
Par ailleurs, les produits issus des nouvelles technologies s'ajoutent aux produits existants précédemment et participent à la sempiternelle croissance de la demande. Le commerce électronique entraîne une augmentation des transports rapides et des emballages, ce qui génère une consommation énergétique moins visible mais néanmoins bien réelle.
Alors, comment rendre les TIC plus écologiques ?
Deux pistes s'offrent à nous :
- La réglementation, qui doit contrecarrer les effets commerciaux pervers, où l'intérêt commercial local contredit l'intérêt général. Par exemple, l'Union européenne impose maintenant des chargeurs de téléphones portables universels, mesure qui devrait conduire à réduire le nombre de ces accessoires.
- La prise de conscience collective que l'éloignement des sites de production et de recyclage ne rend pas moins terrible l'impact des technologies de l'information et de la communication sur la planète.
La réalité des choses nous conduira de toutes façons à le prendre en compte. Par exemple, la raréfaction des ressources utilisées va obliger à la parcimonie, l'augmentation des coûts de l'énergie conduira à une auto-régulation. Au point qu'il n'y a peut-être pas lieu de s'inquiéter, me direz-vous ! Non, juste attendre passivement qu'il soit trop tard. À moins que...
Sources d'information :
- Berkhout & Hertin, Impacts of Information and Communication Technologies on Environmental Sustainability : speculations and evidence – Report to the OECD, 2001
- Françoise Berthoud, Jean-Daniel Dubois, Marion Michot : Comment évalue-t-on les impacts de l’informatique ? Journée « Informatique et environnement » du 17 mars 2009. Voir les diapositives de la présentation
(en PDF, 1,4 Mo).
- Documents du Groupe de travail EcoInfo
- Henri Breuil, Daniel Burette, Jean Cueugniet, Bernard Flüry-Hérard, Denis Vignolles : Rapport TIC et Développement durable, 96 pages (voir le PDF
, 720 Ko).
- Rapports de recherche et travaux d'expertise
.
- Projet E-dechets : Écologie des infrastructures numériques, 127 pages (voir le PDF
, 1,9 Mo).
- Gilles Berhault : Développement durable 2.0, l'Internet peut-il sauver la planète ?, Éditions de l'Aube (janvier 2009).
- Informatique et développement durable
, une présentation de Wikipedia.
L'écologie coûte cher
FAUX
Un sujet maintes fois abordé dans d'autres articles, mais on change l'angle d'approche, et hop, ça fait un article tout neuf !
J'entends régulièrement autour de moi un argumentaire de ce type : "moi, je voudrais bien être plus écolo, mais ça coute cher". Et de citer des tas d'exemples : les panneaux solaires hors de prix, le bio plus cher que le reste, le discount moins cher que l'éthique, l'équitable inaccessible, la chaussette chinoise...
C'est, à mon avis, faire fausse route, et je vais m'en expliquer. Vous avez sans doute déjà entendu ou lu cette phrase, ou une de ses dérivées : l'énergie la moins chère et qui ne pollue pas, c'est celle que l'on n'a pas besoin de produire.
Et bien, cette phrase est, à mon sens toujours, la base de l'écologie individuelle.
Vous vous sentez concerné par le problème du réchauffement climatique ? Vous craignez la crise du pétrole qui se profile ? Vous doutez de la qualité de l'eau dont vos enfants pourront profiter ? Une première chose à faire, qui ne coûte rien, et bien au contraire : Réduire vos besoins, réduire votre consommation.
Effectivement, le t-shirt fabriqué localement en coton bio cultivé localement par des gens qui ne sont pas exploités est hors de prix. Mais on est tout aussi "éco-responsable" (je dirais même plus) quand on évite d'acheter ce t-shirt, en faisant durer plus longtemps le précédent, en évitant de se faire des tâches, en le lavant moins souvent quand c'est possible, en le recyclant en pyjama ou en chiffon quand il n'est plus décemment utilisable en société.
Par ailleurs, ce qui n'est pas cher, bien souvent, n'est pas de bonne qualité et dure moins longtemps. C'est donc un double mauvais calcul (écologique et économique) que de se jeter sur le discount, plutôt que sur les produits d'un certain niveau de qualité.
Exemple : une maison d'entrée de gamme, mal isolée, mal orientée car mal pensée, avec chauffage électrique de mauvaise qualité coûtera certes bien moins cher à l'achat, mais en fonctionnement, à la longue, son prix de revient sera prohibitif.
Bien sûr, il y a des contre exemple, on peut en trouver facilement, de produits ou services que l'on ne peut pas réduire, et où l'équivalent écologique serait bien trop onéreux pour un budget modeste.
Je préconise alors de commencer par réduire tout ce qui est facilement réductible, les dépenses d'électricité, d'eau, de chauffage, la consommation de viande (notamment de bœuf), les dépenses de carburant... Et d'utiliser les économies ainsi faites pour investir dans de l'écologique "lourd". Des panneaux solaire, un vélo électrique, du bio, du local... Qui à leur tour, permettront des économies, que l'on réinvestira ... Cercle "vertueux" de l'écologie qui finalement ne coûte pas si cher.
Avec un peu de volonté, tout est possible. Si vous n'arrivez pas, malgré tout, à réduire votre empreinte écologique, ne dites pas que c'est le prix qui vous arrête, c'est bel et bien la volonté.
extrait du site http://merome.net/
C'est, à mon avis, faire fausse route, et je vais m'en expliquer. Vous avez sans doute déjà entendu ou lu cette phrase, ou une de ses dérivées : l'énergie la moins chère et qui ne pollue pas, c'est celle que l'on n'a pas besoin de produire.
Et bien, cette phrase est, à mon sens toujours, la base de l'écologie individuelle.
Vous vous sentez concerné par le problème du réchauffement climatique ? Vous craignez la crise du pétrole qui se profile ? Vous doutez de la qualité de l'eau dont vos enfants pourront profiter ? Une première chose à faire, qui ne coûte rien, et bien au contraire : Réduire vos besoins, réduire votre consommation.
Effectivement, le t-shirt fabriqué localement en coton bio cultivé localement par des gens qui ne sont pas exploités est hors de prix. Mais on est tout aussi "éco-responsable" (je dirais même plus) quand on évite d'acheter ce t-shirt, en faisant durer plus longtemps le précédent, en évitant de se faire des tâches, en le lavant moins souvent quand c'est possible, en le recyclant en pyjama ou en chiffon quand il n'est plus décemment utilisable en société.
Par ailleurs, ce qui n'est pas cher, bien souvent, n'est pas de bonne qualité et dure moins longtemps. C'est donc un double mauvais calcul (écologique et économique) que de se jeter sur le discount, plutôt que sur les produits d'un certain niveau de qualité.
Exemple : une maison d'entrée de gamme, mal isolée, mal orientée car mal pensée, avec chauffage électrique de mauvaise qualité coûtera certes bien moins cher à l'achat, mais en fonctionnement, à la longue, son prix de revient sera prohibitif.
Bien sûr, il y a des contre exemple, on peut en trouver facilement, de produits ou services que l'on ne peut pas réduire, et où l'équivalent écologique serait bien trop onéreux pour un budget modeste.
Je préconise alors de commencer par réduire tout ce qui est facilement réductible, les dépenses d'électricité, d'eau, de chauffage, la consommation de viande (notamment de bœuf), les dépenses de carburant... Et d'utiliser les économies ainsi faites pour investir dans de l'écologique "lourd". Des panneaux solaire, un vélo électrique, du bio, du local... Qui à leur tour, permettront des économies, que l'on réinvestira ... Cercle "vertueux" de l'écologie qui finalement ne coûte pas si cher.
Avec un peu de volonté, tout est possible. Si vous n'arrivez pas, malgré tout, à réduire votre empreinte écologique, ne dites pas que c'est le prix qui vous arrête, c'est bel et bien la volonté.
extrait du site http://merome.net/
En ville, il vaut mieux ne pas ouvrir ses fenêtres
FAUX
la pollution de l'air intérieur est bien supérieur à la pollution de l'air extérieur.
La pollution de l'air intérieur, pollution domestique :
Les polluants d'intérieur, qui affectent l'air de la maison, sont potentiellement très nombreux, et la plupart d'origine chimique. L'air de nos domiciles peut être 2 à 100 fois plus pollué que l'air extérieur. La cause majeure: les Composés organiques volatils (COV) qui se répandent dans l'air ambiant via les produits d'entretien, le chauffage, la cuisine, les peintures, ... Pour s'en débarrasser, le plus facile est d'ouvrir en grand portes et fenêtres par une belle journée. Même en ville, il vaut mieux aérer que de garder un air renfermé.
Le scandale de la pollution de l'air intérieur :
Alors que l'air intérieur est 5 fois plus pollué que l'air extérieur, le projet de loi qui a suivi le Grenelle de l'environnement n'a proposé que des mesures d'étiquetage et de réglementation que pour les produits de construction et de décoration.
Les tests menés sur la pollution domestique ont montré que de nombreux autres produits (parfums d'intérieurs, meubles, nettoyants ménagers, tapis) étaient souvent nocifs pour la santé des ménages.
Pour tous ces produits, il faut interdire à l'horizon de 3 ans les substances reconnues dangereuse par l'OMS et la Commission européenne (formaldéhyde, radon, benzène, etc), prévoir un étiquetage négatif pour d'autres substances, sur le modèle des paquets de tabac, et rendre systématiques les tests d'émissions.
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
On peut utiliser n'importe quel bois, c'est toujours écologique
FAUX
On peut croire que le bois est par essence un matériau écologique, un arbre lors de sa croissance capte en 60 ans à lui seul une tonne de CO2, mais s’il est brulé cette tonne de CO2 repart à l’atmosphère. Et pour son exploitation : entre le plantage de l’arbre, sa croissance, son transport et son traitement, les machines consomment une partie de ce CO2 pour le transformer. Il est donc important de réduire ces émissions pour que l’exploitation du bois soit durable. Les labels PEFC et HQE sont des labels basés sur des critères environnementaux et permettent d’identifier rapidement un bois écologique. Un bois écologique doit être cultivé sans pesticides, être non traité, il peut de même être recyclé dans la nature sans relâcher de déchets toxiques. Son espace d’exploitation doit être soumis à un plan de gestion permettant une exploitation durable. Veiller aussi à vérifier la provenance du bois que vous achetez, de nombreux bois dits exotiques utilisés par l’industrie du meuble proviennent de déforestations illégales de forêts tropicales en Amazonie, en Indonésie, au Congo. On estime à 40% le taux de bois illégal en France. Le Sapelli utilisé pour les contreplaqués par exemple à un taux d’exploitation limité selon la forêt d’où il est tiré, au-delà d’un seuil déterminé, son exploitation est donc totalement illégale. La certification FSC est donc absolument exigible, elle certifie que la forêt est gérée de manière à fournir une exploitation durable de ses ressources. Pour le bouleau dont la sylviculture est Européenne et Française notamment, vous pouvez acheter sans problème puisque les forêts françaises sont suffisamment bien gérées. Pour ce qui est du tek africain qui sert aux meubles de jardin, il faut absolument exiger une certification qui garantit une exploitation éthique et durable. En Février 2010 Greenpeace a dénoncé un stock illégal de bois à Anvers en provenance du Congo : les entreprises forestières tirent partie des problèmes de gouvernance du pays pour agir en toute impunité. L’exploitation forestière en république démocratique du Congo ne bénéficie pas aux populations locales qui – outre le pillage de leurs essences les plus précieuses comme le Wengé, le Sapelli ou encore l’Afromosia – se voient confrontées à la destruction de leurs ressources et a l’émergence de nombreux conflits sociaux. Préférez donc un bois labellisé FSC ou HQE pour les essences tropicales ou évitez les simplement.
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
L’air est plus pollué en ville qu’à la campagne
VRAI et FAUX
On peut dire que c’est partiellement faux, puisque pour la majorité des polluants observés la concentration est plus faible en campagne qu’en ville. En revanche pendant l’été l’ozone a tendance a être plus concentrée en périphérie des banlieues, et les niveaux d’ozone sont donc plus élevés en grande banlieue. Il faut aussi noter que la majorité des polluants émis en ville se retrouvent vite dans la haute atmosphère et sont dispersés par les courants atmosphériques. De plus certains polluants comme les pesticides sont plus concentrés en campagne. La qualité de l’air à la campagne est donc très légèrement meilleure qu’en ville puisque les cellules atmosphériques se chargent de brasser l’ensemble pour le rendre homogène.
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
Les tarifs de rachat d’EDF changent tous les ans
FAUX
Les tarifs de rachat du kWh sont déterminés entre le producteur (vous) et l’acheteur (EDF ou autre)à la signature du contrat de production. Ces tarifs restent valables pendant 20 ans sur l'intégralité de la durée du contrat. Cela ne veut pas dire que les prix sont immuables : ils fluctuent très légèrement. En effet, les tarifs de rachat varient cependant en fonction du coût du travail et l’indice des coûts de production. En conclusion, au niveau actuel des aides et du prix de rachat de 0,58 €/kWh pour une installation de 3 kWc, il est recommandé de réaliser les démarches d'installation en 2010.
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
Les panneaux solaires se valent tous
FAUX
Il existe différents types de panneaux : des monocristallins aux polycristallins, en passant par les panneaux à silice amorphe, la gamme s’est largement étendue. Tous ne possèdent pas les mêmes caractéristiques, notamment au niveau du rendement. Les panneaux monocristallins ont un rendement de l’ordre de 19 %, tandis que les polycristallins tournent autour de 16 %. La silice amorphe possède le plus bas taux d’efficacité avec un rendement compris entre 5 et 10 %. De même, ils ne sont pas tous égaux face au recyclage, et pour le coup n’ont pas le même impact sur l’environnement.
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com
Les jardiniers polluent moins que les agriculteurs
FAUX
car en proportion, les jardiniers "du dimanche" ont la main lourde sur les pesticides et les phytosanitaires en général. Le milieu non-agricole (jardiniers amateurs, collectivités locales) représente 5% des usages de pesticides en France et pourrait être à l’origine d’une part importante de la pollution de l’eau. Pratiquement tous les jardiniers amateurs ont utilisé ou utilisent des pesticides sans avoir conscience de la dangerosité de ces produits pour eux ou la nature.
"Sans en avoir conscience, les jardiniers du dimanche peuvent commettre de gros dégâts. Les 17 millions de Français qui cultivent un bout de jardin, un potager, ou qui entretiennent soigneusement leur pelouse utilisent des pesticides. Au total, le million d’hectares de jardins, privés ou collectifs, reçoit, chaque année, 5.000 tonnes d’herbicides, de fongicides et d’insecticides.
Ce tonnage est, certes, 20 fois inférieur à celui épandu par les agriculteurs. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit inoffensif. En effet, les désherbants utilisés sur des surfaces imperméables ou peu perméables (trottoirs, cours bitumées ou gravillonnées, pentes de garage…) se retrouvent dans les eaux superficielles ou souterraines et entraînent très souvent, du fait d’une faible infiltration une pollution des eaux liée au ruissellement. Par ailleurs ces usages de proximité sont susceptibles d’exposer fortement les jardiniers amateurs, et leurs proches, d’autant plus que ces utilisateurs sont moins conscients des risques posés par ces produits et des bonnes règles d’utilisation.
Conséquence: «Les conséquences potentielles pour l'homme et l'environnement de l'utilisation des produits pharmaceutique dans les zones non agricoles représentent donc aujourd'hui un enjeu de société majeur», écrit le ministère en charge de l’écologie dans un communiqué.
Pour réduire le risque, la secrétaire d’Etat à l’écologie a signé, vendredi 2 avril, un accord-cadre sur l’usage des pesticides par les jardiniers amateurs. Première concrétisation de l’accord Ecophyto 2018 (qui prévoit la réduction de moitié de l’usage des pesticides d’ici 2018), cet accord entend faire connaître les pratiques culturales sans produits chimiques. Il veut aussi soutenir les démarches permettant d’améliorer la connaissance individuelle des jardiniers, notamment celle des organismes nuisibles, et la formation des vendeurs. Un accord comparable devrait être conclu avec les représentants du monde agricole dans le courant du mois de juin." source JDLE
Voir les articles sur les pesticides et les pesticides bio
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com%20/
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com%20/
mercredi 29 septembre 2010
Utiliser des baguettes jetables en bois, c'est écolo
FAUX
On estime que 70 milliards de paires de baguettes jetables en bois sont fabriquées chaque année ... le plus souvent en bambou. soit 1,7 million de m3 de bois.
L'Industrie est la première cause de la pollution
VRAI et FAUX
Certes, les industriels sont les premiers pollueurs, mais il ne faut pas oublier que leur production est destinée aux consommateurs. Et qu'au bout du compte, c'est une classique histoire d'offre et de demande. Chaque Français est ainsi indirectement "responsable" de 3 tonnes de déchets industriels par an. D'autre part, les transports sont par exemple les premiers émetteurs des gaz à effet de serre. Moralité : interrogeons nous plutôt sur nos comportements d'achat et notre vie quotidienne.
extrait du site http://www.econologie.com
extrait du site http://www.econologie.com
L'agriculture biologique est meilleure pour la santé
FAUX
Attention : il ne faut pas confondre alimentation biologique et alimentation diététique : le bio ne va pas vous faire maigrir ! D'autre part, il ne présente pas d'avantage majeur pour la santé ; des études ont même démontré qu'il existait des concentrations de mycotoxines anormalement élevées dans des pommes issues de l'agriculture biologique, qui n'a pas le droit d'utiliser des fongicides (la dangerosité n'est toutefois pas avérée, mais il faut savoir que les produits bio se conservent moins bien et moins longtemps que les produits traditionnels). En revanche, l'agriculture bio, qui n'a pas recours aux engrais, contribue à la préservation des sols et des eaux souterraines. En résumé, achetez bio pour l'environnement et pas pour votre santé.
extrait du site http://www.econologie.com%20/
extrait du site http://www.econologie.com%20/
L'eau en bouteilles est plus écologique
FAUX
L'eau en bouteille n'est pas meilleure pour la santé (certaines eaux ont même une teneur en minéraux déconseillée pour la consommation courante). Elle entraîne aussi des conséquences non négligeables sur l'environnement : consommation accrue de matières premières et d'énergie pour la fabrication des bouteilles, l'emballage, l'embouteillage, et l transport pour les acheminer dans les magasins. Enfin, les bouteilles en plastique génèrent 135 000 tonnes de déchets par an en France.
Le papier décime la forêt
FAUX
L'industrie papetière n'utilise, pour sa production, que les sous-produits de la forêt : (chutes de scieries, branches, cimes...). En France, l'ameublement et l'emballage absorbent plus de la moitié des sciages de feuillus, et le secteur du bâtiment représente 60 % des utilisations des sciages de résineux. Dans les pays tropicaux , les forêts sont d'abord victimes de l'agriculture (80 % des causes de déforestation) de l'élevage, et de la pression démographique. Chaque année, l'équivalent de la superficie de l'Espagne disparaît par exemple en Amazonie brésilienne. L'Asie du sud-est et l'Afrique sont aussi des zones surexploitées.
Le papier est le support de communication le plus naturel. Il est renouvelable, biodégradable, recyclable et il contribue au développement de la forêt.
Contrairement aux idées reçues, la déforestation des forêts primaires, que ce soit en Amazonie ou dans d'autres parties du monde, n'est en aucune manière liée à une utilisation des bois par l'Industrie Papetière française (93% des bois utilisés proviennent de France, et les 7% restant essentiellement des pays limitrophes).
Le bois est un matériau naturel et renouvelable. Le partenariat entre les forestiers et l’Industrie Papetière contribue au renouvellement de la forêt et favorise son expansion.
La superficie couverte par les forêts en France augmente de 50 000 hectares chaque année et est aujourd’hui plus importante qu’au Moyen-âge !
L’Industrie Papetière française contribue à la réduction de l’effet de serre en favorisant la fixation du carbone dans les forêts. En effet, la coupe des bois d’éclaircie qu’elle pratique contribue à la croissance des forêts. De plus, elle séquestre le carbone dans ses produits papiers et cartons.
Le recyclage permet de conserver ce carbone.
Le papier utilise les sous-produits de la forêt...
70% du bois utilisé dans la fabrication du papier provient des coupes d’entretien pratiquées en forêt...
Appelées également coupes d’éclaircies, les coupes d’entretien permettent de dynamiser naturellement la croissance de la forêt en favorisant le développement des plus beaux arbres par l’élimination des arbres plus chétifs qui gêneraient leur croissance.
...et 30% des chutes de l’activité de scierie
Le bois est exploité pour l’ameublement, la construction ou la menuiserie. Une fois le tronc transformé en planches, il reste des chutes qui sont vouées à l’élimination.
Or ce sont ces chutes de scierie qui sont récupérées par l’Industrie Papetière et qui constitue la matière première nécessaire à la fabrication du papier.
Sans cela, ces volumes importants de bois seraient voués à l’élimination.
...Et du papier !
Pour fabriquer de la pâte à papier, l’Industrie Papetière française utilise comme matière première du bois pour 40% mais aussi et surtout des papiers et cartons récupérés qui sont recyclés (60%).
L’Industrie Papetière, 1ère industrie de recyclage en France
L’ensemble des produits en papier et carton arrivés en fin de vie présente un dénominateur commun : la fibre de cellulose, matière première d’origine qui reste réutilisable pour la fabrication de nouveaux produits en papier et carton. Une fois collectés et triés dans des circuits clairement identifiés, ces produits usagés redeviennent, par l’effet d’une opération de régénération, une matière neuve qui redonne des produits neufs.
Ainsi, à 65 % en France, le journal redeviendra journal, la caisse-carton et les emballages en papier ou en carton donneront naissance à de nouveaux emballages.
Chaque année, ce sont 6 millions de tonnes de papier et carton récupérés qui reprennent le chemin du cycle papetier, soit autant de volume qui ne seront pas incinérés en décharge.
La fibre récupérée est donc devenue la principale source de matière de l’industrie papetière. Ces matières vont subir trois étapes (le défibrage, l’épuration et le désencrage) avant de rejoindre ensuite le procédé habituel de fabrication. Longtemps plus couteux du fait de ces traitements supplémentaires, le papier recyclé, grâce au nouvel engouement et une production plus forte, rivalise aujourd’hui en coût et qualité avec les papiers classiques.
Les éoliennes tuent les oiseaux
FAUX
Selon l'Ademe, une éolienne est responsable, en moyenne, de la mort d'entre 0,4 et 1,3 oiseau par an. C'est peu par rapport aux autres facteurs de mortalité des oiseaux comme par exemple les baies vitrées. L'Ademe conseille toutefois d'éviter d'implanter les éoliennes dans les grands couloirs de migration.
extrait du site http://www.planet.fr
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L'hydroélectricité, une énergie propre
VRAI et FAUX
L'hydroélectricité est souvent considérée comme propre car renouvelable. Mais l'impact de sa production sur la nature est pointé du doigt, notamment parce que les barrages perturbent les écosystèmes. En outre, la décomposition de la végétation inondée dégage du gaz à effet de serre et du mercure, qui contamine les poissons.
extrait du site http://www.planet.fr
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La vigne en France : une des cultures les plus polluantes
VRAI
La vigne est à l'origine de 20 % des pesticides utilisés en France, pour seulement 3% de la surface agricole. On trouve toutefois de plus en plus de vin fabriqué à partir de raisin issu de l'agriculture bio, sans pesticides. Un plus, mais qui ne signifie pas qu'aucune substance chimique n'a été utilisée lors du processus de transformation.
Lire aussi l'article Pesticides : que risque-t-on vraiment ?
extrait du site http://www.planet.fr%20/
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Moins de bouchons liège, c'est protéger la nature
FAUX
Avec ces bouchons synthétiques qui s'invitent sur nos bouteilles de vin, et la demande de liège qui chute, certains craignent la disparition de forêts de chênes-lièges et de la biodiversité qu'elles abritent, y compris d'espèces qui se font rares, comme le lynx ibérique ou le cerf de Barbarie.
extrait du site http://www.planet.fr
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Cyclistes et piétons moins exposés à la pollution
VRAI
Les conclusions d'une étude menée en région parisienne par la préfecture de police et la Ville de Paris sont surprenantes. L'automobiliste, qu'on pensait plus à l'abri dans sa voiture, est en fait plus exposé que le piéton et le cycliste à la majorité des polluants étudiés : monoxyde de carbone, benzène, monoxyde d'azote, etc.
Pour plus d'explication, lire le résumé de l'étude sur le site de la préfecture de police de Paris.
extrait du site http://www.planet.fr
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Manger du kangourou, c'est protéger la planète
VRAI
Mais… seulement en Australie, où des scientifiques ont récemment conseillé aux habitants de manger du kangourou et du chameau. Explication : les pets du premier n'émettent pas de méthane (gaz à effet de serre), contrairement à ceux du bœuf. Et la propagation rapide du second cause de graves dommages aux écosystèmes.
extrait du site http://www.planet.fr
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La pollution tue plus que les accidents de la route
VRAI
31 000 : c'est le nombre de personnes mortes prématurément en 1996 en France suite à une exposition de long terme à la pollution atmosphérique, selon une étude publiée dans The Lancet. A titre de comparaison, selon les chiffres provisoires, la route a causé 4 274 décès en métropole en 2008.
extrait du site http://www.planet.fr
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Construire des tours, c'est mieux pour la planète
FAUX
Pour certains, tours = villes plus compactes = moins de transport. Mais comme le rappelle Julie Delcroix, qui s'occupe de l'urbanisme au WWF, on ne peut pas les construire trop près les unes des autres. Des bâtiments moins hauts mais plus rapprochés permettent, explique-t-elle, plus de logements. De plus, une tour consomme beaucoup d'énergie au m2, notamment pour faire monter les habitants et l'eau.
extrait du site http://www.planet.fr/
Pour certains, tours = villes plus compactes = moins de transport. Mais comme le rappelle Julie Delcroix, qui s'occupe de l'urbanisme au WWF, on ne peut pas les construire trop près les unes des autres. Des bâtiments moins hauts mais plus rapprochés permettent, explique-t-elle, plus de logements. De plus, une tour consomme beaucoup d'énergie au m2, notamment pour faire monter les habitants et l'eau.
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Le coton pour des vêtements écolo
FAUX
Le coton a une image très "nature". Pourtant, sa culture consomme le quart des insecticides utilisés dans le monde. Et il faut entre 7 000 et 29 000 litres d'eau pour en fabriquer un kilo. Le coton bio permet d'éviter les pesticides mais demeure très gourmand en eau. "Préférez le lin et le chanvre", conseille Gaëlle Boutier, du WWF.
extrait du site http://www.planet.fr%20/
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L'encens et le papier d'Arménie, c'est écolo
FAUX
Parfums et désodorisants d'intérieur dégagent des substances chimiques et polluent votre maison. Mais attention, l'encens et le papier d'Arménie aussi ! L'encens émet par exemple du benzène et du formaldéhyde. Idem pour le papier d'Arménie, mais en quantités moins importantes.
Lire aussi notre article Ces produits chimiques dangereux pour la sexualité
extrait du site http://www.planet.fr
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L'énergie thermique solaire, c'est pour le Sud
FAUX
Produire de l'eau chaude et se chauffer à l'énergie solaire thermique, c'est possible dans toute la France. Certes, il vous faudra plus de capteurs à Lille qu'à Marseille. Mais le solaire a d'autant plus d'intérêt dans le Nord que les besoins en chauffage y sont plus importants.
En cas de pollution, il faut ouvrir les fenêtres
VRAI
Pour un air intérieur le plus sain possible : aérez ! Et ce, même lors des pics de pollution. "Ne changez pas vos habitudes", conseille l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). En hiver, le bon équilibre pour ne pas gaspiller trop d'énergie consiste, selon l'Ademe, à ouvrir les fenêtres 10 minutes par jour, radiateurs fermés.
Porter de la fourrure, c'est parfois écolo
VRAI
"Tout dépend de son origine", explique Gaëlle Boutier, chargée de programme mode de vie durable au WWF. S'il ne s'agit pas d'une espèce menacée et si l'animal a été tué pour être mangé (lapin, vache, etc.), utiliser la fourrure ou le cuir, c'est valoriser quelque chose qui aurait été jeté.
extrait du site http://www.planet.fr
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Le diesel pollue moins que l'essence
FAUX
Les voitures diesel consomment moins, et qui dit moins de carburant, dit moins de rejets de CO2. Mais n'oublions pas qu'un diesel rejette plus d'oxyde d'azote, qui est responsable par exemple de pluies acides et de particules fines cancérigènes. Un moteur diesel est au final plus nocif pour la santé qu'un équivalent essence.
extrait du site http://www.planet.fr
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La bouillie bordelaise est écolo pour le jardin
VRAI et FAUX
La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. C'est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, mais à utiliser avec modération car sinon, elle conduit à un excès de cuivre et pollue les sols.
extrait du site http://www.planet.fr
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Les maisons en bois brûlent plus facilement
FAUX
Le bois s'enflamme certes vite, mais se consume lentement et les structures en bois conservent plus longtemps que les autres leurs capacités portantes, retardant l'effondrement. De plus, alors que la première cause des décès lors d'incendies est l'intoxication, le bois ne produit pas, quand il brûle, de fumée nocive.
extrait du site http://www.planet.fr
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Il faut jeter les bouchons de bouteille avant de les jeter
FAUX
Inutile d'ôter les bouchons des bouteilles et flacons en plastique avant de les déposer dans la poubelle jaune – ceux-ci seront aussi recyclés. Plus simple et plus propre : le liquide ne coule pas et ne salit ni votre poubelle, ni les autres déchets recyclables. Pas la peine non plus de décoller les étiquettes.
On peut dormir avec une plante verte dans sa chambre
VRAI
Vous aussi, vous croyez qu'une plante rejette des quantités astronomiques de carbone la nuit ? C'est une idée reçue très répandue ! Contrairement à ce que l'on dit souvent, la photosynthèse (qui, le jour, fait que la plante absorbe du carbone et produit de l'oxygène) ne s'inverse pas la nuit. La photosynthèse s'arrête tout simplement. D'autre part, la plante respire nuit et jour, elle dégage donc toujours du carbone, mais en quantité infime – rien de dangereux. Une plante peut même assainir l'air de la pièce si vous optez pour un spécimen dépolluant.
Un produit bio est 100 % bio
FAUX
Un produit labellisé AB peut comporter jusqu'à 5 % d'ingrédients non issus de l'agriculture biologique. De plus, des traces de pesticides peuvent se retrouver dans des ingrédients issus de l'agriculture biologique - un champ peut par exemple être contaminé par les pesticides d'un champ voisin.
Pour en savoir plus, lisez sur le sujet l'article Tout le bio est-il bon pour la santé ?
extrait du site http://www.planet.fr/
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Le linoléum, c'est bien pour l'environnement
VRAI
Mais seulement c'est du vrai lino. Contrairement à ce que l'on croit, le lino utilisé pour les sols n'est pas fait de plastique mais d'huile de lin, de bois, de liège, sur un support en toile de jute. Attention, en magasin, ne pas confondre le vrai lino, naturel et très résistant, et les revêtements de sol en PVC.
extrait du site http://www.planet.fr
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Les produits d'entretien verts sont chers
FAUX
Il existe des astuces très bon marché pour nettoyer sa maison de façon écolo, notamment le vinaigre blanc. En outre, les magasins proposent de plus en plus de produits plus respectueux de l'environnement que les produits conventionnels, à des prix abordables. Pour plus d'économie, diminuez les doses !
Lire aussi le papier sur Faire ses produits d'entretien soi-même
extrait du site http://www.planet.fr
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Le tourisme vert, c'est forcément écolo
FAUX
Vacances au vert ne riment pas toujours avec écologie. Un touriste non averti peut causer de graves dégâts sur la nature comme par exemple déclencher un feu de forêt. Et, on l'oublie souvent, le tourisme durable se pratique aussi en ville, notamment par le choix d'hébergements respectueux de l'environnement, reconnaissables à l'écolabel européen ou la "clé verte".
extrait du site http://www.planet.fr
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Un sapin artificiel, c'est mieux
FAUX
Le sapin artificiel est certes réutilisable, mais pas de quoi compenser ce qu'il coûte à la nature pendant sa fabrication, son transport (il vient souvent d'Asie) et en fin de vie (ni biodégradable ni recyclable). Le sapin naturel est cultivé, le couper ne contribue pas à la déforestation. Après Noël, il peut servir à fabriquer du compost.
extrait du site http://www.planet.fr
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Les lingettes bio, c'est écolo
FAUX
La lingette bio jetable, par exemple faite de coton issu de l'agriculture bio, sans paraben, sans parfum de synthèse, etc... a un impact plus limité sur la planète qu'une lingette classique, mais n'est pas 100 % verte pour autant. Comme tout produit jetable, elle est la cause de déchets et d'emballages souvent évitables.
extrait du site http://www.planet.fr/
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Il faut laver les boîtes de conserve pour les trier
FAUX
Laver les boîtes de conserves, c'est gaspiller de l'eau. Bien vider les restes suffit largement car les traces qui subsistent ne résisteront pas à la chaleur des fours lors du recyclage. Et n'oubliez pas : huit boîtes de conserve en acier recyclées permettent de fabriquer une casserole.
extrait du site http://www.planet.fr/
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