mercredi 29 septembre 2010

Le papier décime la forêt

FAUX

L'industrie papetière n'utilise, pour sa production, que les sous-produits de la forêt : (chutes de scieries, branches, cimes...). En France, l'ameublement et l'emballage absorbent plus de la moitié des sciages de feuillus, et le secteur du bâtiment représente 60 % des utilisations des sciages de résineux. Dans les pays tropicaux , les forêts sont d'abord victimes de l'agriculture (80 % des causes de déforestation) de l'élevage, et de la pression démographique. Chaque année, l'équivalent de la superficie de l'Espagne disparaît par exemple en Amazonie brésilienne. L'Asie du sud-est et l'Afrique sont aussi des zones surexploitées.


Le papier est le support de communication le plus naturel. Il est renouvelable, biodégradable, recyclable  et  il contribue au développement de la forêt.
Contrairement aux idées reçues, la déforestation des forêts primaires, que ce soit en Amazonie ou dans d'autres parties du monde, n'est en aucune manière liée à une utilisation des bois par l'Industrie Papetière française (93% des bois utilisés proviennent de France, et les 7% restant essentiellement des pays limitrophes).
Le bois est un matériau naturel et renouvelable. Le partenariat entre les forestiers et l’Industrie Papetière contribue au renouvellement de la forêt et favorise son expansion.
La superficie couverte par les forêts en France augmente de 50 000 hectares chaque année et est aujourd’hui plus importante qu’au Moyen-âge !
L’Industrie Papetière française contribue à la réduction de l’effet de serre en favorisant la fixation du carbone dans les forêts. En effet,  la coupe des bois d’éclaircie qu’elle pratique contribue à la croissance des forêts. De plus, elle séquestre le carbone dans ses produits papiers et cartons.
Le recyclage permet de conserver ce carbone.
Le papier utilise les sous-produits de la forêt...


70% du bois utilisé dans la fabrication du papier provient des coupes d’entretien pratiquées en forêt...
Appelées également coupes d’éclaircies, les coupes d’entretien permettent de dynamiser naturellement la croissance de la forêt en favorisant le développement des plus beaux arbres par l’élimination des arbres plus chétifs qui gêneraient leur croissance.
...et 30% des chutes de l’activité de scierie
Le bois est exploité pour l’ameublement, la construction ou la menuiserie. Une fois le tronc transformé en planches, il reste des chutes qui sont vouées à l’élimination.
Or ce sont ces chutes de scierie qui sont récupérées par l’Industrie Papetière et qui constitue la matière première nécessaire à la fabrication du papier.
Sans cela, ces volumes importants de bois seraient voués à l’élimination.

...Et du papier !
Pour fabriquer de la pâte à papier, l’Industrie Papetière française utilise comme matière première du bois pour 40% mais aussi et surtout des papiers et cartons récupérés qui sont recyclés (60%).


 L’Industrie Papetière, 1ère industrie de recyclage en France
L’ensemble des produits en papier et carton arrivés en fin de vie présente un dénominateur commun : la fibre de cellulose, matière première d’origine qui reste réutilisable pour la fabrication de nouveaux produits en papier et carton. Une fois collectés et triés dans des circuits clairement identifiés, ces produits usagés redeviennent, par l’effet d’une opération de régénération, une matière neuve qui redonne des produits neufs.
Ainsi, à 65 % en France, le journal redeviendra journal, la caisse-carton et les emballages en papier ou en carton donneront naissance à de nouveaux emballages.

Chaque année, ce sont 6 millions de tonnes de papier et carton récupérés qui reprennent  le chemin du cycle papetier, soit autant de volume qui ne seront pas incinérés en décharge.

La fibre récupérée est donc devenue la principale source de matière de l’industrie papetière. Ces matières vont subir trois étapes (le défibrage, l’épuration et le désencrage) avant de rejoindre ensuite le procédé habituel de fabrication. Longtemps plus couteux du fait de ces traitements supplémentaires, le papier recyclé, grâce au nouvel engouement et une production plus forte, rivalise aujourd’hui en coût et qualité avec les papiers classiques.


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