FAUX
car en proportion, les jardiniers "du dimanche" ont la main lourde sur les pesticides et les phytosanitaires en général. Le milieu non-agricole (jardiniers amateurs, collectivités locales) représente 5% des usages de pesticides en France et pourrait être à l’origine d’une part importante de la pollution de l’eau. Pratiquement tous les jardiniers amateurs ont utilisé ou utilisent des pesticides sans avoir conscience de la dangerosité de ces produits pour eux ou la nature.
"Sans en avoir conscience, les jardiniers du dimanche peuvent commettre de gros dégâts. Les 17 millions de Français qui cultivent un bout de jardin, un potager, ou qui entretiennent soigneusement leur pelouse utilisent des pesticides. Au total, le million d’hectares de jardins, privés ou collectifs, reçoit, chaque année, 5.000 tonnes d’herbicides, de fongicides et d’insecticides.
Ce tonnage est, certes, 20 fois inférieur à celui épandu par les agriculteurs. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit inoffensif. En effet, les désherbants utilisés sur des surfaces imperméables ou peu perméables (trottoirs, cours bitumées ou gravillonnées, pentes de garage…) se retrouvent dans les eaux superficielles ou souterraines et entraînent très souvent, du fait d’une faible infiltration une pollution des eaux liée au ruissellement. Par ailleurs ces usages de proximité sont susceptibles d’exposer fortement les jardiniers amateurs, et leurs proches, d’autant plus que ces utilisateurs sont moins conscients des risques posés par ces produits et des bonnes règles d’utilisation.
Conséquence: «Les conséquences potentielles pour l'homme et l'environnement de l'utilisation des produits pharmaceutique dans les zones non agricoles représentent donc aujourd'hui un enjeu de société majeur», écrit le ministère en charge de l’écologie dans un communiqué.
Pour réduire le risque, la secrétaire d’Etat à l’écologie a signé, vendredi 2 avril, un accord-cadre sur l’usage des pesticides par les jardiniers amateurs. Première concrétisation de l’accord Ecophyto 2018 (qui prévoit la réduction de moitié de l’usage des pesticides d’ici 2018), cet accord entend faire connaître les pratiques culturales sans produits chimiques. Il veut aussi soutenir les démarches permettant d’améliorer la connaissance individuelle des jardiniers, notamment celle des organismes nuisibles, et la formation des vendeurs. Un accord comparable devrait être conclu avec les représentants du monde agricole dans le courant du mois de juin." source JDLE
Voir les articles sur les pesticides et les pesticides bio
extrait du site http://www.encyclo-ecolo.com%20/
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