jeudi 30 décembre 2010

Il n'y a pas de réchauffement climatique mais un refroidissement

VRAI et FAUX
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale> sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis les dernières décennies du siècle.

Après le réchauffement, la rigueur de l'hiver divise les scientifiques
Phénomène naturel, conséquence du réchauffement, baisse de l'activité solaire ou hasard du climat : les pistes d'explication se multiplient.
Le paradoxe saute aux yeux : déjà, trois épisodes neigeux cet hiver en France ; le paradoxe fait aussi frémir : la France connaît son mois de décembre le plus froid depuis quarante ans. Pas de doute, en plein réchauffement climatique, les hivers se font de plus en plus rigoureux, dans l'Hexagone et sur l'ensemble de l'Europe du Nord, depuis deux-trois ans. Après s'être divisés sur les causes du réchauffement climatique, les scientifiques rivalisent désormais pour expliquer cette vague de froid. Pour certains, comme le professeur David King, ancien conseiller du gouvernement britannique entre 2000 et 2007, la récurrence de ces hivers froids serait liée à un phénomène météorologique local appelé oscillation nord-atlantique.

jeudi 23 décembre 2010

Les sapins artificiels sont les plus écologiques

FAUX
Abattre un sapin par an et par foyer, voilà qui semble peu écologique. Cependant, opter pour la solution "sapin-durable" et n’en acheter qu’un, une bonne fois pour toutes, n’est pas forcément la solution la plus écologique. En effet, le sapin artificiel contient des composants toxiques dans ses épines et son processus de fabrication consomme énormément d'énergie.

Noël approche et vous voulez acheter un sapin. Ne soyez plus parmi ces citoyens qui ne se soucient pas de son environnement, choisissez un sapin qui respectera la nature. D'ici quelques semaines, vous allez mettre au centre de votre maison le beau sapin de votre choix. Vous allez le décorer, l'admirer. Mais pour ne pas se sentir coupable à chaque fois que vous y jetez un coup d'oeil, voici quelques conseils pour bien choisir son sapin écologique.
Le raisonnement pour choisir un sapin écologique n'est pas évident. Ainsi, beaucoup d'avis se divergent sur les sapins de Noël en pot ou en motte. L'idée du départ à propos de ces types de sapin est que vous allez replanter l’arbre une fois les fêtes terminées. Mais est-ce que ces sapins peuvent être replantées après avoir été mis à l'écart et avoir supporté la chaleur et les décorations ? Ces arbustes sont en effet difficiles à replanter dans leur lieu d'origine. Leurs racines sont abîmées. D'autant plus que cette technique dégrade le sol et il vous faut de grands efforts pour pouvoir les replanter. Dans ce cas, les sapins de Noël en pot ne sont pas du tout plus écologiques que d’autres. C'est sûr, ils devraient plutôt finir brûlés dans vos cheminées car ils ont peu de chance de retrouver la vie dans la forêt.

Les sacs réutilisables sont écologiques

FAUX
Les sacs réutilisables sont-ils vraiment écolos ? De plus en plus de supermarchés ne distribuent plus de sacs en plastique pour se donner une image plus “verte” et encouragent donc leurs clients à utiliser de gros cabas réutilisables qu’ils leur vendent pour quelques euros. A priori, l’idée est écologique puisqu’elle limite la production de plastique à base de pétrole et qu’elle évite aussi que ces sacs ne se retrouvent jetés dans la nature. Mais révèle le New York Times, nombre de ces cabas réutilisables, fabriqués en Chine, contiennent des niveaux élevés de plomb. Ils pourraient constituer un risque pour la santé et pour l’environnement. Ils sont aussi, fait remarquer le blog Freakonomics, un habitat particulièrement prisé des bactéries et germes en tous genres.

Pratiquer le recyclage informatique est écologique

VRAI

Enervée par la lenteur de son vieil ordinateur portable, une journaliste du magazine américain Mother Jones a décidé de changer de matériel informatique. Informée que les nouveaux modèles sont plus “verts” elle s’interroge quand même sur le meilleur rapport performance-écologie en terme de matériel informatique : vaut-il mieux acheter un ordinateur reconstruit à partir de pièces détachées d’occasion ou un ordinateur neuf ? Et puis surtout ont-ils des compétences égales ?
Ecologiquement, l’ordinateur à base de composants recyclés est selon elle bien plus avantageux. Cela permet notamment d’extraire moins de matières premières rares et polluantes. Et surtout on se rend compte que bien souvent, les appareils reconstruits arrivent à être aussi performants que les neufs s’ils sont recyclés par des professionnels compétents.

Faire un barbecue, c’est écologique


FAUX
Que ce soit en famille, entre amis ou entre voisins, le barbecue est avant tout une histoire de convivialité et de détente. Ces instants sont si chaleureux que l’on envisage jamais un été sans une bonne barbecue party…Pourtant, l’impact environnemental d’une grillade, bel et bien présent, a tendance à nous échapper…

Le barbecue au charbon de bois, ce n’est pas écolo !

Les barbecues au charbon de bois, privilégiés par les puristes, sont malheureusement non seulement polluants mais aussi toxiques : en brûlant, ils émettent des gaz à effet de serre et des particules fines. A titre indicatif, une session de cuisson au barbecue à charbon peut rejeter en moyenne l’équivalent de 6,8 kilogrammes de gaz carbonique.

vendredi 26 novembre 2010

Le tabac, un produit naturel et sans danger pour notre environnement

FAUX
Les mesures anti-tabac ne semblent pas vraiment porter leurs fruits. On peut constater que malgré l’augmentation des avertissements sur les paquets de cigarettes, la consommation de ne diminue que très faiblement en Europe.
En 2008, l’Union européenne comptait environ 32% de fumeurs déclarés. Les pays de l’Est (Estonie, Lettonie, Bulgarie) sont en tête du classement des pays les plus fumeurs. Mais la France est loin d’être un bon élève en la matière, avec 28,3% de fumeurs quotidiens. Les chiffres sont alarmants et la Commission rappelle que le tabac est la première cause de décès dans l’Union européenne, avec près de 650 000 décès chaque année.
Le tabagisme passif, malgré l’interdiction de fumer dans les lieux publics instaurée dans certains pays de l’Union, demeure un fléau, avec 19 000 décès liés au tabagisme passif par an.
La pollution liée au tabac touche aussi la planète elle-même.
Est-il nécessaire de rappeler qu’un mégot de cigarette, que bon nombre jette par terre, met environ 12 ans pour se décomposer ? Une association française, "Les droits des non-fumeurs" a d’ailleurs demandé aux députés français de mettre en place le principe du pollueur-payeur, applicable aux mégots de cigarettes.
En effet, ce serait aux fabricants de cigarette d’assumer la responsabilité de la pollution liée aux mégots. Des doutes sont quand même à émettre quant à la viabilité d’une telle mesure. Il s’agit moins de la responsabilité du fabricant que de la responsabilité personnelle du fumeur qui jette son mégot par terre.

jeudi 11 novembre 2010

Le nucléaire, ça fait 40 ans que l'on maîtrise, aujourd'hui il y a beaucoup moins de risque

FAUX
Malgré 40 ans d'histoire du nucléaire entaché de mensonge et marqué par une opacité remarquable, nous ne savons toujours pas quoi faire des déchets nucléaires,ni démanteler les premières centrales,et encore moins gérer le risque nucléaire lié aux vieillissements des installations.
Depuis 40 ans les seules moyens de se protéger des rayonnements ionisants sont la distance par rapport à la source, des couches épaisses de béton ou de plomb selon la puissance de la source rayonnante et le confinement stricte des installations en contact avec toutes formes de réactions nucléaires complèté d'une gestion sérieuse et transparente.
Une énergie hautement à risque qui à eu raison de ces découvreurs: Pierre et Marie Curie, père et mère du nucléaire.

Le changement climatique a autant d’effets bénéfiques dans certaines régions que d’effets négatifs dans d’autres

FAUX
On a longtemps suivi un raisonnement classique de type gagnant/ perdant : si certaines régions de la planète risquent de finir inondées ou asséchées par le dérèglement du climat, d’autres régions, froides et pluvieuses, pourront profiter de quelques journées chaudes supplémentaires dans l’année. Mais les modèles commencent à montrer que, au bout d’un moment, presque toute la planète souffrira. Les plantes pousseront peut-être plus facilement dans certaines régions pendant quelques décennies parce qu’il y aura moins de risques de gelées, mais il est presque certain que la menace de stress thermique et de sécheresse augmentera.

Selon un rapport commandé par le Pentagone et publié en 2003, nous risquons de voir de violentes tempêtes balayer l’Europe, de terribles sécheresses sévir dans le sud-ouest des Etats-Unis et au Mexique, et un dérèglement des moussons provoquer des pénuries alimentaires en Chine.

dimanche 7 novembre 2010

Quand il y a un ciel nuageux, les systèmes d’eau chaude solaire ne fonctionnent pas

FAUX
Un panneau solaire n’utilise pas que la lumière solaire directe disponible par temps dégagé, mais aussi ce que l’on appelle le rayonnement diffus provenant des nuages. Le rendement du panneau est proportionnel à la luminosité extérieure perçue.

jeudi 4 novembre 2010

Pour fournir de l’électricité aux voitures électriques, il va falloir construire de nouvelles centrales électriques, ce qui est coûteux et polluant

Le problème de l’électricité, c’est qu’elle ne se stocke pas à grande échelle. Les énergéticiens doivent donc en permanence adapter la production à la consommation. Aux heures de pointes, les centrales tournent à fond. En revanche, aux heures creuses, toutes les capacités de production ne sont pas utilisées. Or la voiture électrique se charge principalement la nuit, aux heures creuses. La voiture électrique permet donc de lisser la courbe de consommation d’électricité. De plus, brancher un parc de voitures électriques au réseau revient à ajouter des capacités de stockage d’électricité. L’auto électrique peut donc aider à réguler la consommation d’électricité et à améliorer l’utilisation des capacités de production, ce qui contribue à rendre l’énergie moins coûteuse. Ainsi, des concepts de réseaux intelligents sont à l’étude (le smart-grid).

mercredi 3 novembre 2010

Les aides et subventions permettent de payer moins cher vos installations photovoltaïques

VRAI… et FAUX
Bien-sûr les aides, subventions et crédits d'impôt vont alléger le prix global de l'installation. Cependant certains installateurs ne jouent pas le jeu et profitent des subventions locales régionales et du crédit d'impôt pour rehausser les prix et finalement s'autoriser une marge plus importante. Malheureusement, on voit encore passer des devis à 10 euros le Wc alors que le juste prix tourne autour de 6 et 7euros le Wc en moyenne. Si les particuliers voient leur devis à 8 ou 8.5 euros le Wc, il faut regarder pourquoi cela est un petit peu plus cher que le marché. Par exemple si la maison est assez haute et qu'il faut louer un élévateur, il peut y avoir des frais justifiés pouvant alourdir l'addition. Mais dans tous les cas 10 euros/Wc c'est trop cher.


Un dernier conseil :
La première démarche pour les particuliers est de se rendre auprès d'un espace Info-énergie pour obtenir des renseignements neutres et objectifs sur le photovoltaïque. Faites ensuite réaliser plusieurs devis par des installateurs différents, trois en général est un bon chiffre. Les espaces info énergie peuvent aussi accompagner le particulier en donnant des avis sur les devis obtenus.

Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info

Les tarifs d'achat de l'électricité établis par EDF sont susceptibles de changer avant la fin du contrat fixée à 20 ans

FAUX
Cette crainte est liée à un défaut d'information, les gens pensent souvent que comme EDF est une entreprise privée, il pourrait y avoir une remise en cause du tarif d'achat. Or cet achat d'électricité n'est pas financé par EDF directement mais par les abonnés eux-mêmes. En effet sur chaque facture émise par EDF, et autres fournisseurs ,est prélevé ce qui s'appelle une "Taxe de Contribution au Service Public de l’Electricité" qui va à la fois financer un fond de péréquation, de solidarité et le tarif d'achat des énergies renouvelables.
 
Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info

La surproduction de panneaux photovoltaïques de l'année 2009 a permis de faire baisser le prix d'achat du matériel

VRAI
La baisse de coût du matériel photovoltaïque a été influencée par un ensemble de facteurs conjoncturel. Il est vrai cependant que la surproduction des paneaux a eu des conséquences très importantes sur le prix de vente des modules. Pour le particulier la baisse a été moins spectaculaire que sur les gros systèmes, toutefois le prix moyen est passé de 8 euros à 6/7 euros du Watt-crête.
Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info

Il vaut mieux attendre quelques années avant d'investir dans une installation photovoltaïque

FAUX
Le prix a baissé et il continuera de baisser. Bien-sûr il y a toujours des particuliers qui trouvent ça trop cher et qui préfèrent attendre 4 ou 5 ans en se disant que d'ici là les prix seront plus accessibles…sauf que dans 4 ou 5 ans c'est le tarif d'achat de l'électricité par EDF qui lui ne sera plus le même et aura baissé à son tour !
 
Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info
 

Les panneaux solaires en silicium amorphe sont moins performants que les panneaux poly ou mono cristallins....

VRAI et FAUX
Il existe une différence de rendement. Le rendement d'un panneau monocristallin est de 18%, et de 13% pour un polycristallin. Le rendement des panneaux amorphes n'est que de 8%, toutefois on peut atteindre les mêmes puissances qu'avec les deux autres technologies, il va simplement falloir jouer sur la surface.

Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info
 

Il existe des conditions particulières en termes de puissance de panneaux solaires pour pouvoir bénéficier des aides, subventions et crédit d'impôt

VRAI
Il existe un seuil de puissance de 3 kWc. Au dessus de cette puissance, la TVA passe à 19.6%. En dessous, la TVA reste à 5.5% à condition que la construction ait plus de deux ans, vous êtes exonérés d'impôt sur les recettes photovoltaïques et vous pouvez bénéficier du crédit d'impôt à condition de ne pas l'avoir entamé sur d'autres équipements. Dans le cas ou vous dépasseriez les 3KWc, pour bénéficier du crédit d’impôt, il va falloir prouver que la production photovoltaïque n'excède pas le double de la production du logement. Pour les aides, cela va dépendre des régions. Il est possible dans certains cas d'en e bénéficierpour les installations supérieures à 3 KWc.
 
Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info
 

Pour l'achat de mes panneaux photovoltaîque, le meilleur moyen de comparer deux produits à la technologie différente est de raisonner en nombre d'euros par mètre carrés...

FAUX
Pour la même puissance, calculée en watt-crête(Wc), la technologie des panneaux peut varier. Pour avoir une comparaison pertinente et fiable il vaut donc mieux raisonner en euros par puissance et donc en €/Wc.
 
Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info
 

Les panneaux photovoltaïques intégrés au bâti représentent la solution la plus intéressante pour les particuliers

VRAI et FAUX
D'un point de vue retour sur investissement, les panneaux intégrés en toiture représentent la solution la plus intéressante étant donné qu'ils bénéficient du tarif d'achat le plus élevé soit 60. 176 centimes d'euro par Kwh contre 32,8233 centimes d'euro pour les installations au sol et la surimposition en toiture. Toutefois il existe un inconvénient technique aux solutions intégrées à savoir qu'il faut prévoir en dessous une ventilation d'air suffisante pour éviter la surchauffe. La surimposition en toiture qui consiste à placer les modules photovoltaïques par-dessus des tuiles offre d'autres avantages comme celui de pouvoir être orienté au mieux pour produire un maximum ainsi que de bénéficier d'une meilleure ventilation et donc d’une meilleure production. D'autre part comme l'installation n'est pas encastrée dans la toiture, il est inutile de retirer les tuiles et donc de toucher à l'étanchéité du bâtiment.

Article de http://www.travaux.com, Propos de Emmeline Blondeau recueillis par Laura Guien.

Pour plus d'infos rendez-vous sur le site de l'Hespul et sur son site d'information sur le photovoltaïque: www.photovoltaique.info

La paille, peu solide, peu résistant au feu

FAUX

La construction en paille est aujourd'hui bien éloignée de la maison des trois petits cochons. Très solide, très isolante, la paille est un matériau on ne peut plus écologique pour la construction d'habitats sains.  La construction avec des bottes de paille vient des Etats-Unis au Nebraska où elle a fait son apparition il y a près d'un siècle. On utilisait la paille pour des raisons de coût et de terrain (terre peu sableuse et manque de bois).

Les avantages de la paille :
- elle ne coûte que un à deux euros la botte
- matériau très facilement disponible
- c'est un très bon isolant acoustique et thermique de très haute performance
- la paille est recyclable
- elle est esthétique
Les inconvénients :
Il existe encore peu d'organismes ou d'architectes qui prennent en charge les constructions en paille. La plupart du temps elles sont réalisées en autoconstrution, avec l'aide d'associations.

Pour plus de renseignements, voici une sélection de sites web :
La paille, descriptif du matériau sur materiaux-ecologiques.com, un guide des matériaux écologiques pour la construction
http://www.materiaux-ecologiques.com/materiaux-paille.html
La maison en paille
Un site entièrement dédié à la maison en paille
www.lamaisonenpaille.com
Approche paille
Une association pour construire son habitation isolée, saine, économique et durable, avec du bois et des ballots de paille
www.approchepaille.fr
Conseils pour la construction paille
http://www.ideesmaison.com/Isolation-Paille-conseils.html
Forum des menbres de l'association Les Compaillons
http://compaillons.naturalforum.net/

Le compost, on peut y mettre n’importe quoi

FAUX 
Même si en théorie, n’importe quel déchet organique est compostable, il faut être un peu sélectif sur certains déchets pour différentes raisons : transmission de toxicité (T), durée de décomposition (D) , attirance de certains animaux (A) …

Déchets autorisés
Déchets à éviter
Déchets interdits
Taille de haie
Tonte de gazon
Mauvaises herbes
Fleurs fanées
Feuilles mortes
Cendre / sciure / copeaux de bois
Marc de café / infusettes
Epluchures de légumes
Fruits et légumes abimés
Essuie-tout / serviettes en papier
Coquilles d’œuf
Déchets de viande (A)
Pelures d’agrumes (D)
Taille de thuyas / laurier (D)
Grosses branches non broyées (D)
Coques de noix / noisette (D)
Trognons de chou (D)
Mauvaises herbes en graine (T)
Graines de tomate et potiron (D)
Plantes traitées (T)
Prospectus encrés (T)
Litières d’animaux (T)
Sable / gravats (T)
Croutes de fromage (A)

 extrait du site http://www.bluestep.fr

Si le compostage est trop lent, il suffit de rajouter des activateurs

FAUX 
les activateurs ne sont que d’un intérêt très limité et sont la plupart du temps des engrais chimiques azotés. Si les conditions en air, humidité et équilibre des déchets ne sont pas réunies, un activateur n’y changera rien. Il suffit souvent d’aérer et de rééquilibrer le compost pour accélérer le processus.
Remuer régulièrement avec une petite fourche pour soulever le compost et l’aérer. Si le compost est trop mouillé, rajouter des déchets secs : paille, feuilles mortes, branchages ou de la terre sèche. Bien mélanger l’ensemble. Ne laissez pas de « paquets » compacts de déchets très humides ou azotés. Mélangez vos différents types de déchets.

Le compost, ça se fait tout seul

VRAI ET FAUX 
Si on sait créer les conditions adéquates pour le développement des micro-organismes, le compost se fait tout seul en effet. La faune du compost évolue au fil du temps en fonction de la température du compost et du stade de décomposition. Le milieu se régule tout seul.
Mais encore faut-il créer et entretenir les conditions en air, humidité et équilibre des différents éléments (carbone / azote). Si le mélange est correctement réalisé, un petit coup de fourche tous les 1 à 2 mois pour aérer et mélanger le tas est largement suffisant mais absolument nécessaire, surtout si de nouveaux déchets ont été ajoutés entretemps
.

le nucléaire est une énergie propre et économique

FAUX
La filière nucléaire émet des quantités non négligeables de gaz à effet de serre, liées au cycle de vie des réacteurs (construction, démantèlement...) et de leur combustible (extraction, transport, retraitement...). Mais surtout, contrairement à d’autres technologies, le nucléaire ne permet pas de récupérer la chaleur dégagée lors de la production d’électricité. Il impose donc de produire de l’énergie supplémentaire pour nos besoins en chaleur. Produire électricité et chaleur en co-génération permet d’émettre 7 fois moins de gaz à effet de serre qu’un système énergétique nucléarisé !

Pour un euro investi, l’efficacité énergétique et certaines énergies renouvelables sont jusqu’à 11 fois plus performantes que le nucléaire pour réduire les gaz à effet de serre ! Or la technologie nucléaire est un véritable gouffre financier. De ce fait, elle entrave le développement rapide et massif des vraies solutions contre le changement climatique.
En effet, le nucléaire exige des investissements considérables en matière d’infrastructures et monopolise d’énormes subventions publiques, dont les 2/3 des budgets de recherche européens sur l’énergie. Depuis 1974, les pays de l’OCDE ont officiellement consacré au nucléaire 55 % de leurs budgets de recherche sur l’énergie, soit 250 milliards de dollars. Les coûts futurs du démantèlement des installations nucléaires et de la gestion des déchets radioactifs se chiffreront en centaines de milliards d’euros.

Des centrales vulnérables au changement climatique :Plus il fait chaud, moins les réacteurs nucléaires sont opérationnels : 1/4 du parc nucléaire français a dû être arrêté en 2003 à cause de la canicule estivale ! En outre, le nucléaire consomme 25 000 fois plus d’eau par kWh produit que les énergies éolienne et solaire. Les événements climatiques extrêmes (tempêtes, inondations...), dont la fréquence augmente, accroissent les risques d’accidents. Ainsi, en 1999, la centrale nucléaire française du Blayais, qui avoisine Bordeaux, a frôlé la catastrophe en raison d’une inondation, et la ville a bien failli être évacuée. Inondée par le tsunami du 26 décembre 2004, la centrale indienne de Kalpakkam a été arrêtée en urgence. 15 000 familles auraient été évacuées le lendemain par mesure de précaution. Des niveaux de radioactivité inquiétants ont été mesurés 2 mois plus tard dans une zone de 20 km à la ronde.

Une industrie polluante et dangereuse : En fonctionnement normal, la filière nucléaire pollue les eaux et les sols, notamment lors de l’extraction minière de l’uranium. Elle rejette en permanence de la radioactivité dans l’environnement. Une étude scientifique allemande a mis en évidence un surcroît de 117 % des leucémies infantiles jusqu’à 5 km de certaines centrales. La très officielle Commission Internationale de Protection Radiologique affirme elle-même que "toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique". Un accident majeur, toujours possible, contaminerait de vastes territoires pour des milliers d’années, et il n’existe aucune solution pour gérer les déchets nucléaires. Enfin, la multiplication des réacteurs nucléaires favorise la prolifération de l’arme atomique.

Créer plus d’emplois avec d’autres énergies :En moins de 10 ans, l’Allemagne a créé près de 300 000 emplois dans les énergies renouvelables. Ce secteur encore émergent occupait déjà au bas mot 2,3 millions de personnes dans le monde en 2008. Les pays industrialisés ne sont pas seuls à en bénéficier, et certains développent des programmes d’énergie solaire parmi les plus dynamiques au monde. Ainsi, 100 000 toits photovoltaïques ont été installés en quelques années au Bangladesh, et cette filière pourrait créer 100 000 emplois dans le pays d’ici à 2015.A investissement égal, les économies d’énergie et les énergies renouvelables créent 15 fois plus d’emplois que le nucléaire ! 

Les vraies solutions existent, utilisons-les !

De nombreuses mesures pertinentes doivent être mises en œuvre en matière de politique énergétique (efficacité énergétique, économies d’énergie, développement des énergies renouvelables…), mais aussi dans les autres secteurs : lutte contre la déforestation, transition vers une agriculture durable, relocalisation des activités économiques,… Sans oublier la réduction des émissions de méthane, un gaz qui réchauffe 49 fois plus que le CO2. Sa récupération dans les décharges françaises permettrait d’éviter bien plus de gaz à effet de serre que la construction de 3 réacteurs EPR !
De nombreuses études ont démontré que les alternatives énergétiques déjà disponibles permettraient à la fois de lutter efficacement contre le changement climatique et de se passer totalement de l’électricité nucléaire… qui ne représente aujourd’hui que 2,4 % de l’énergie consommée dans le monde !

mardi 2 novembre 2010

La fonte des glaces polaires va submerger la planète

FAUX
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas la fonte des glaciers qui va modifier le niveau des océans mais la température de l'eau qui se dilate quand elle est plus chaude. Il est certes vrai que la banquise recouvrant l'océan Arctique en été fond au fil des ans sans que ce phénomène ait un impact sur la montée des eaux. En revanche, il est plus angoissant de s'inquiéter des glaces recouvrant le Groenland et l'Antarctique. Si la glace du Groenland fond, le niveau de l'eau augmentera de sept mètres. Pour l'Antarctique il y a peu d'inquiétude, car la masse de glace est si importante qu'elle ne subit pas vraiment les changements de température sur la planète. Les scientifiques ne sont pas alarmés par ces deux terres. Même pour le Groenland, il faudrait plusieurs siècles avant de voir une augmentation du niveau des mers.

Read more at Suite101: Le réchauffement climatique et les idées reçues http://rechauffementclimatique.suite101.fr/article.cfm/le-rechauffement-climatique-et-les-idees-reues#ixzz13TLLTGfz

article : Le réchauffement climatique et les idées reçues

le 23 oct. 2010 par Corinne Vomscheid

Mon impact sur l'eau dans le monde dépend de ma consommation d'eau du robinet

FAUX
En effet, « l'empreinte aquatique » dépend avant tout du mode de consommation. Il faut beaucoup d'eau pour produire notre alimentation, nos vêtements, nos ordinateurs, etc.
L'eau est consommée dans les pays qui produisent ces biens. Ces pays peuvent parfois présenter des stress hydriques importants, voire des conflits liés aux usages de l'eau. Nous en sommes tous, en partie, responsables.
L'empreinte aquatique d'une personne est d'environ 1200 mètres cubes par an, à comparer avec les 35 mètres cubes de consommation d'eau du robinet que consomme, par an, un français.
Si vous souhaitez donc diminuer votre empreinte aquatique dans le monde, il ne sert à rien d'arrêter de se laver, cela ne résoudra pas les problèmes d'accès à l'eau dans le monde.
Mieux vaut adapter vos comportements de consommation : consommer des produits locaux et manger moins de viande par exemple.

La pollution atmosphérique est responsable de plus de cancers que le tabagisme

FAUX
Le tabagisme actif est le plus grand pourvoyeur de cancers. Mais des travaux nord-américains ont montré que la pollution atmosphérique provoque un nombre de cancers comparable à celui des cancers causés par le tabagisme passif.

La pollution reste localisée là où elle a été émise

FAUX
Par exemple, le nuage de pollution produit par l'agglomération parisienne peut s'étendre sur plus de 50 km pour les oxydes d'azote et sur plusieurs centaines de kilomètres pour l'ozone.

Je peus aérer ma maison lors de pics de pollution

VRAI
Même en cas de pics de pollution, les recommandations émises par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France indiquent de ne pas modifier les habitudes d'aération ou de ventilation des logements, en privilégiant toutefois les heures « fraîches » c'est-à-dire tôt le matin ou en soirée.

Face à la pollution, nous sommes tous égaux

FAUX
Il existe une grande variabilité individuelle dans la susceptibilité aux polluants atmosphériques. Certaines populations sont plus concernées par les effets de la pollution de l'air : soit parce qu'elles sont fragilisées (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou atteintes d'une affection respiratoire ou cardio-vasculaire), soit parce qu'elles sont particulièrement exposées professionnellement.

Il y a un seuil en dessous duquel la pollution de l'air n'a pas d'effet sur la santé

FAUX
Il n'existe pas de seuil, ce qui rend difficiles les décisions en termes de réglementation. En contrepartie, cela signifie que toute baisse des niveaux de pollution se traduit par une baisse de son impact sur la santé et donc de la mortalité liée à celle-ci.

Les véhicules diesel sont les plus polluants

VRAI en ce qui concerne l'impact sur notre santé
Les moteurs diesel sont aujourd’hui les principaux responsables du rejet des particules fines. Or, avec l’ozone, ces particules sont considérées comme les polluants dont l’impact sur la santé est le plus important. Selon l’Afsse¹, elles augmentent la mortalité cardio-respiratoire, exacerbent les crises d’asthme, altèrent l’efficacité des échanges gazeux dans les poumons. A plus long terme, elles favorisent la survenue de cancers du poumon.
Grâce aux normes européennes rendant les filtres à particules obligatoires à partir de 2006, une réduction significative de ce type de pollution devrait être progressivement observée. Par rapport à leurs homologues à essence, les véhicules diesel émettent aussi des concentrations plus importantes d’oxyde d’azote, qui peuvent favoriser les maladies respiratoires chroniques (asthme). En revanche, ils émettent moins d’oxyde de carbonne. Une mince consolation !
¹ : Note sur l’impact sanitaire des particules diesel de l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse).

Ozone et ozone : le bon et le mauvaisIl faut différencier l’ozone présent dans les couches basses de l’atmosphère (troposphère) qui se forme suite à l’interaction des rayons solaires avec les polluants liés à l’industrie et à la circulation, nocif pour les bronches et les yeux, de l’ozone des couches élevées de l’atmosphère (stratosphérique) qui nous protègent des rayonnements nocifs du soleil.

Les pics de pollution sont liés à la météo

VRAI
Soleil, chaleur et absence de vent favorisent les pics d’ozone, un gaz toxique pour les yeux et les bronches. En effet, l’ozone se forme à partir de l’exposition au rayonnement solaire des oxydes d’azote et des hydrocarbures. Sa concentration maximale en été, est observée en fin d’après midi. L’air chaud, agissant comme un couvercle, empêche les polluants de se disperser verticalement, et l’absence de vent entraîne leur accumulation au-dessus des villes. A l’inverse, le vent et la pluie ne sont pas très agréables mais ils permettent la dispersion des polluants.

extrait du site http://www.la-parisienne.net/

Les enfants sont les premiers touchés par la pollution

VRAI
La nocivité des particules atmosphériques inhalées est exacerbée chez le jeune enfant. En raison de leur petite taille et de leur transport en poussette, ils sont plus proches des émissions de gaz d’échappement. De plus, respirant plus souvent par la bouche que les adultes, ils inhalent deux à trois fois plus de poussières qui se déposent dans les bronchioles de leurs poumons. Enfin, les enfants sont plus sensibles à la pollution que les adultes, du fait de l’immaturité de leurs voies respiratoires et de leurs défenses immunitaires. Il a aussi été montré chez les enfants qui grandissent dans les villes dont l’air est pollué, un développement pulmonaire plus réduit et une incidence de l asthme plus importante.

extrait du site http://www.la-parisienne.net/

Les bombes aérosols font des trous dans la couche d’ozone

VRAI
L’appauvrissement de la couche d’ozone serait lié aux composés organo-halogènes (chlorofluorocarbones ou CFC, halons). Ceux-ci étaient utilisés dans de nombreuses activités industrielles, non seulement comme propulseurs d’aérosols, mais aussi dans la production de mousses, de liquides réfrigérants, de climatiseurs ou de solvants.
Le protocole de Montréal (1987) a imposé l’arrêt progressif de l’utilisation de ces composés. Mais leur durée de vie très longue (50 à 100 ans) fait que les émissions de ces polluants dans les années 1960-1990 continueront de produire leurs effets délétères sur l’atmosphère très longtemps.
Malgré la baisse de leur concentration dans l’atmosphère amorcée depuis 1996, les spécialistes ne prévoient pas un rétablissement de la couche d’ozone à son niveau antérieur avant 2050¹.
¹ : Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP)

L'agriculture biologique ne permettrait pas de nourrir l'humanité

FAUX
400 experts de la FAO, venus de 80 pays, réunis du 3 au 5 mai 2007 à Rome, ont conclu que l'agriculture biologique, après trente ans d'expérimentation sur l'ensemble des continents, avait fait la démonstration qu'elle pouvait nourrir toute la population de la planète aussi bien que l'agriculture conventionnelle sans les inconvénients de celle-ci.
"Notre agriculture est essentiellement pétrolière, quand on voit le cours du pétrole, la dégradation des sols, l'état des nappes phréatiques, la baisse des rendements, est-ce qu'on va pouvoir continuer longtemps comme ça ? La famine, c'est ce modèle-là qui la prépare."

Philippe Desbrosses insiste sur le fait que l'agriculture biologique ou "naturelle" ou "à haute valeur environnementale", c'est plus qu'une méthode de production. Cela participe d'un nouvel art de vivre, une recherche des êtres humains vers la solidarité, le respect des générations futures, le respect de la terre.
"Quand Colbert faisait planter les chênes de la forêt de Tronçais pour qu'ils servent 150 ans plus tard à faire les mâts des navires, il n'était pas simplement dans l'amour du prochain mais aussi dans l'amour du lointain ! Il s'agit-là de valeurs morales qui guident nos actions."

extrait du site http://www.viesaineetzen.com/

Le modèle économique du bio, ce n'est pas réaliste

FAUX
286 études collectées par les universités américaines, indiennes et anglaises, montrent que l'agriculture biologique est plus productive et plus durable. Dans les pays où les conditions physiques sont difficiles c'est l'agriculture biologique qui est en tête en terme de rendement.
Une étude américaine publiée en 94 dans "American Scientic" a montré qu'il faut 300 unités d'intrants (produits nécessaires au fonctionnement de l'exploitation agricole : engrais, amendements, pesticides, équipements, carburant, etc.) pour produire 100 unités de nourriture en agriculture conventionnelle, alors qu'il en faut 5 seulement en agriculture biologique !
En réalité, il est beaucoup plus cher de produire en conventionnel qu'en bio !
"Avec la crise financière actuelle, ça va devenir très voyant, on ne va plus pouvoir tricher avec les chiffres et les coûts cachés. Par ailleurs, en bio on ne cherche pas un rendement maximum mais un rendement optimum pour qu'il soit durable. Si vous payez les derniers quintaux très chers, ça sert à quoi de produire 100 quintaux ? C'est ridicule."

Le bio c'est mauvais pour l'environnement

FAUX
Les produits comme le cuivre utilisés en bio : pires que les pesticides pour l'environnementPhilippe Desbrosses ne nie pas que le cuivre pose problème "mais on en utilise quatre fois moins que dans les vignes classiques ! Pour lutter contre certaines maladies comme le mildiou, les doses de cuivre recommandées par les techniciens sont de l'ordre de 12 kg/ha en conventionnel, alors que les producteurs bio s'en sortent avec 3 kg/ha…"
Selon lui, tout est une question de quantité. Le cuivre est biodégradable, c'est une question d'équilibre général.

extrait du site http://www.viesaineetzen.com/

Le bio c'est moins bon et c'est pas sain

FAUX
Les produits contaminés par des maladies
Ce qui fait la qualité des plantes cultivées en bio c'est qu'elles se défendent elle-même contre les maladies, elles sont donc au contraire plus solides.
Quant à la qualité microbienne en magasin, les produits bio sont soumis à la même réglementation que les produits conventionnels. Avec en plus la contrainte de ne pas utiliser de produits dangereux.
"Un bruit a couru sur le fait que le bio qui n'utilise pas de fongicides serait susceptible de développer des mycotoxines, une sorte de champignon toxique. Aucune preuve n'a été avancée. En revanche, lors d'une réunion de la FAO en août 2000 à Porto, les experts, se basant sur six ans d'études, ont même démontré qu'il y avait moins de danger avec les mycotoxines en bio qu'en conventionnel."

Pas prouvé que ce soit meilleur pour la santé
Selon un certain discours scientifique, le bio serait bon pour l'environnement mais pas forcément meilleur pour la santé. 
Philippe Desbrosses fait appel au bon sens : "comment expliquer que ça puisse être bon pour la planète mais pas pour les gens qui vivent dessus ? Un exemple : on saurait maintenant que des maladies comme celle de Parkinson relèvent à 70 % de l'utilisation de pesticides."

Beaucoup de produits mauvais : les vins par exemple
Ceux qui ont connu le bio dans les années 70 l'ont parfois expérimenté à leurs dépens. Mais depuis une dizaine d'années les choses ont changé. "Aujourd'hui tous les grands crus sont en bio. Ils ne communiquent pas forcément dessus, mais regardez : Montrachet-Pouligny, Romanée Conti, Petrus… Ils sont en bio, même en biodynamie, et dans certains vignobles, ils ont réintroduit la traction animale."

Le bio ce n'est pas vraiment du bio

FAUX
Le bio pollué par les voisins ?Chez beaucoup de consommateurs, un doute subsiste : un agriculteur ne peut pas cultiver totalement bio parce que les voisins polluent…
Pourtant c'est un fait, toutes les enquêtes récentes de la Répression des fraudes, de 60 millions de consommateurs ou de Que Choisir concluent qu'on ne trouve pas de résidus de pesticides dans les produits bio, à l’exception de traces non significatives sur 4% des échantillons. Philippe Desbrosses en est lui-même surpris compte tenu du fait que les agriculteurs ne vivent pas dans une bulle et sont donc obligés de recevoir la pollution des autres.
"Mais le niveau de traitement sur les cultures conventionnelles est tel qu'on voit bien la différence entre ceux qui traitent et ceux qui ne traitent pas."
La fraude sur le bio ?
Au niveau des producteurs, la fraude sur les produits bio est impossible parce que le système de contrôle est extrêmement rigoureux.
"Et puis vous savez, les agriculteurs qui s'engagent dans la voie du bio ne le font pas pour faire fortune. C'est un engagement citoyen pour le respect de la planète et pour leurs enfants ou leurs petits-enfants."
Quant à la fraude sur les produits importés, il y a eu quelques cas, il y a une dizaine d'années, mais les fraudeurs ont été pris et les condamnations ont été très sévères. "Plus personne ne s'amuse à ce jeu-là maintenant."

Un produit BIO ou un produit naturel c'est la même chose

FAUX

Naturel signifie : « qui se trouve dans la nature ». Sont naturelles, les plantes, les argiles. Beaucoup de molécules utilisées pour concevoir les produits sont extraites de plantes de façon mécanique et sont dites d'origine naturelle. Par contre lorsque les molécules naturelles sont imitées en laboratoire (synthétisées) ou modifiées chimiquement ou encore associées à des solvants synthétiques, ce n’est plus naturel.
BIO signifie : issu de l’agriculture biologique et certifié comme tel par un organisme agréé (comme Ecocert, Qualité France, etc…). La culture de la plante est optimisée (quantité d’eau idéale et qualité de celle-ci, apport de nutriments naturels, espace vital pour un bon développement, ensoleillement) et la plante ne reçoit aucun engrais chimique (uniquement de l'engrais naturel), pas de pesticides ni d’herbicides, ce qui permet (au-delà de la protection de la nature et du respect des lois naturelles qui sont essentiels à nos yeux) d’obtenir une plante riche, vitalisée qui donnera des actifs en moyenne trois fois plus performants que les mêmes actifs issus de l'agriculture intensive conventionnelle.
Les plantes sauvages sont également d'une très haute qualité car très vitalisées mais ne font pas l'objet de contrôles ou de certifications qui garantissent l'absence de pesticides, nitrates, etc… comme le sont les plantes BIO.
L'idéal est donc de choisir des cosmétiques naturels et BIO, pour une efficacité optimale.

Je peux acheter en toute confiance n'importe quel produit qui se dit "naturel"

FAUX


Aujourd'hui la mode est au BIO, au naturel. Par conséquent nombreuses sont les marques peu scrupuleuses jouant sur cette tendance. Pour être certain de la qualité d'un produit, rien ne vaut un label émanant d'une autorité de certification voire des renseignements approfondis sur la marque en question pour les plus aguerris.

On peut perdre sa certification écolabel

VRAI
En outre, les critères sont régulièrement étudiés pour être révisés à la hausse. La raison est principalement technologique : les innovations permettent d’améliorer les qualités écologiques des produits. Il est donc normal d’inclure progressivement ces innovations dans les cahiers des charges, et d’obliger ainsi les marques à proposer le plus haut niveau de performance écologique.

Les écolabels, c’est comme les produits AB

FAUX
Les écolabels concernent les produits non alimentaires (lessives, peintures, détergents, hôtels, camping...), alors que les produits certifiés AB sont principalement alimentaires.

Si c’est écologique, c’est moins efficace

FAUX
C’est bien évidemment faux, du moins en ce qui concerne les écolabels. La certification par les écolabels évalue tout à la fois la qualité environnementale mais aussi la performance de produits ou des services. Cette double garantie est à la base de la confiance que l’on accorde aux produits ou services écolabellisés.

Ecolabel français et écolabel européen, c’est la même chose

VRAI ET FAUX
 Les deux garantissent la même qualité écologique et s’appuient sur des grilles de critères très stricts, mais il ne concernent pas les mêmes catégories de produits et services.
Pour en savoir plus sur toutes les catégories de produits et de services écolabellisés, rendez-vous sur www.ecolabels.fr.

On investit dans la pierre... pas dans le bois !

FAUX
Le bois est un matériau de plus en plus souvent choisi par les investisseurs à juste titre !
Il permet d'accéder à des économies substantielles de chauffage ce qui est argument de poids pour mieux louer. De plus, la maison en bois a naturellement du cachet. En effet, le matériau bois se plie à toutes les fantaisies architecturales. Cette faculté d'adaptation permet d'obtenir des maisons de caractère à forte valorisation immobilière. A la revente, l'architecture bois bénéficie d'un capital sympathie évident ! La modularité exceptionnelle du bois permet en outre de faire évoluer le bâti sans encombres. Ajouter une pièce, ôter une cloison, déplacer un escalier... la maison bois permet toutes les évolutions. 

Construire en bois, c'est bon pour l'environnement

VRAI
Ressource renouvelable, le bois permet de construire des maisons saines, très bien isolées phoniquement et thermiquement. Comme elles ne nécessitent que peu de chauffage, elles limitent le recours aux énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, pour lutter contre la déforestation sauvage de la planète, exigez de votre constructeur du bois labellisé PEFC ou FSC*. Cela vous garantira qu'il provient bien d'exploitations ayant adopté un plan de gestion durable.

Les terrasses en bois sont glissantes

FAUX
Une terrasse en bois, même lisse, ne glisse pas.
Le Teck encore moins que les autres, notamment grâce à sa forte contenance de silice.

Bien entendu, une surface humide est toujours glissante (et on ne vous conseille pas de courir sur une terrasse après la pluie). Mais finalement, la terrasse en bois sera toujours moins glissante qu'une terrasse en carrelage.

Ce qui rend le bois glissant, c'est la mousse qui se développe en surface.

Pour conserver une terrasse en bois non glissante, passez un coup de brosse ou de nettoyeur haute pression dès que vous observez la formation de mousse, et au moins deux fois par an.



extrait du site http://www.terrasse-nature.com

Revendre un véhicule GPL est mission impossible

FAUX

La tendance du marché de l’automobile n’est plus à la grosse berline pollueuse et gourmande en carburant. Parce qu’ils sont à la fois économiques et écologiques, les véhicules GPL sont de plus en plus convoités sur le marché de l’occasion.

Argus et sites spécialisés en voitures GPL :
Comme n’importe quel type de véhicule, ceux au GPL possèdent un argus officiel qui vous permet d’estimer au plus juste sa valeur dans le cas d’une revente. Et pour donner un maximum de visibilité à votre annonce, vous pouvez dorénavant compter sur des sites Internet spécialisés. www.voitureco.com et www.2et4rouesvertes.com sont par exemple dédiés à la vente de voitures d’occasion écologiques, un marché en plein essor.

Les Français veulent une voiture propre et économique :
Pour 47% des Français* le premier critère de choix dans l’achat d’un véhicule est sa consommation. Une préoccupation légitime au vue de l’augmentation du prix du pétrole ces derniers mois. Et si le 2ème critère d’achat d’un véhicule est sa sécurité, le 3ème est son taux d’émission et de pollution. Ainsi les français cherchent une voiture à la fois économique et écologique. Deux critères pour lesquels les véhicules GPL ont une longueur d’avance sur les véhicules traditionnels.

Un véhicule GPL reste un véhicule essence :
Acheté neuf ou transformé, un véhicule GPL possède toujours un réservoir à essence. Vous pouvez ainsi rouler au choix au GPL ou à l’essence. L’équipement au GPL pourra même être éventuellement démonté et vous servir pour votre prochain véhicule !

extrait du site  http://www.jerouleaugpl.com

En cas d'accident, le risque d'explosion du véhicule GLP est plus grand

FAUX
En raison de rares incidents très médiatisés par le passé, le GPL a longtemps souffert d’une mauvaise image en terme de sécurité. Pourtant, rouler au GPL est aussi sûr que de rouler avec un véhicule essence. Aujourd’hui, les voitures GPL présentent des garanties de sécurité maximales.

Un réservoir GPL ultra résistant :
Conçu en acier, un réservoir GPL possède des parois 6 fois plus épaisses qu’un réservoir essence ou diesel. Entièrement étanche, un réservoir GPL résiste à des pressions supérieures à 30 bars, alors que la pression d’utilisation n’excède pas les 5 bars. Les tests ont également montré qu’en cas d’incendie, un réservoir GPL résistait aux flammes pendant plus d’une demi-heure là où un réservoir d’essence explosait après seulement 5 minutes.
Les accessoires de sécurité sur les véhicules GPL :
Depuis 2001, les équipements de GPL sont réglementés au niveau européen. Aussi, quelle que soit sa forme, un réservoir GPL doit obligatoirement être équipé de 5 accessoires de sécurité : un clapet anti-retour, un limiteur de remplissage à 80%, un limiteur de débit, une électrovanne et une soupape de sécurité.

Les véhicules GPL sont comme les autres :
Grâce à tous ces équipements, les réservoirs GPL sont devenus plus sûrs que les réservoirs à essence ou diesel. Ces derniers cèdent beaucoup plus facilement en cas d’accident. En conséquence de ces progrès sur la sécurité, l’accès aux parkings souterrains ou la traversée des tunnels est aujourd’hui autorisé aux véhicules GPL.

extrait du site  http://www.jerouleaugpl.com

lundi 25 octobre 2010

La Pompe à Chaleur air eau fournit de l’eau chaude sanitaire

FAUX la plupart du temps

Elle sert avant tout à chauffer une habitation par injection d’eau chaude dans un circuit de chauffage central ou d’un plancher chauffant. Pour obtenir un générateur d’eau chaude sanitaire (ECS), il faut coupler la Pompe à Chaleur à un système de production d’ECS comme le chauffe-eau thermodynamique. Ceci donne évidemment droit au crédit d’impôt, mais cela permet également d’avoir accès à l’éco-prêt à taux zéro suivant les conditions habituelles (bouquets de travaux, cumul possible avec le crédit d’impôt si le foyer touche moins de 45.000 €/an…).

extrait du site http://www.quelleenergie.fr

Les granulés de bois ne chauffent pas tant que ca

FAUX
Le bois possède la qualité de dégager de la chaleur après un allumage relativement facile. C’est pour cela que le bois est un combustible historique utilisé depuis 400.000 ans ! Depuis, d’autres moyens de chauffage plus efficaces ont été découverts, mais le bois reste compétitif. La forme que prend le bois est également importante, dans la mesure où 1 tonne de granulés de bois produit autant d’énergie lors de sa combustion que 3 à 4 stères de bois (environ 2 tonnes). Par rapport à d’autres formes de chauffage, cette même tonne de pellets émet autant d’énergie que 500 litres de fioul ou que 400 kg de propane. Le choix de la variété de bois a également son importance car le chêne est plus énergétique qu’un épineux, qui contient lui-même potentiellement plus de puissance qu’un feuillu.

Pour éviter le réchauffement climatique, il suffit de compenser

FAUX
Sur le circuit automobile de Melbourne, le 28 mars dernier, les pilotes de formule 1 pouvaient foncer la conscience tranquille. Le Grand Prix d'Australie avait prévu de "compenser" le gaz carbonique émis par les bolides. Concrètement, les organisateurs financeront des projets écologiques contribuant à réduire les émissions de CO2 à proportion de la pollution engendrée par la course. Idéal pour se racheter une conduite.
Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, le photographe Yann Arthus-Bertrand et quelques stars du cinéma agissent de même quand ils prennent l'avion : 2 centimes d'euro par kilomètre parcouru serviront à planter des arbres, à remplacer des centrales à charbon par des fours solaires ou à bâtir des éoliennes. En réalité, ces nouvelles "indulgences" tiennent du gadget (voir le numéro spécial de Politis : "Voyager sans avion").

Une forêt plantée en 2010 ne sera efficace que dans 100 ans :D'abord, la compensation ne peut pas fonctionner à grande échelle. Pour l'instant, le "poids" du CO2 "capté" dans le monde par ce processus est de 50 000 tonnes, l'équivalent de toutes les émissions de deux régions françaises. Dans un monde de gentils "compensateurs", les bonnes volontés individuelles pourraient représenter, en 2020, au grand maximum 7 % des émissions de carbone, d'après les calculs de l'organisation Ecosystem Marketplace.
Les extrapolations du consultant Jean-Marc Jancovici, spécialiste de l'effet de serre, confinent même à la déprime carbonique : pour compenser les émissions de CO2 en excès, il faudrait planter des arbres sur 15 millions de kilomètres carrés. Ou reboiser quatre fois la superficie de l'Union européenne. "Cela implique de planter sur des terres agricoles. Bon courage pour le chef de projet", conclut Jancovici.
Conscients de cette limite, les compensateurs se tournent maintenant vers le vent, et plantent des éoliennes. Un bon substitut, mais les hélices prennent aussi de la place : il faudrait 1,5 million de mâts. "Vu les espaces nécessaires à la compensation, les riches du Nord délocalisent leurs projets dans le Sud", regrette Augustin Fragnière, chercheur en sciences de l'environnement à l'université de Lausanne et auteur de La Compensation carbone : illusion ou solution ? (PUF). Un sérieux problème de place, mais aussi de temps : "Les compensateurs achètent des réductions de CO2 par anticipation. Une forêt plantée de nos jours captera du carbone dans un siècle."
"La compensation conforte les consommateurs dans leur philosophie hédoniste : ils brûlent aujourd'hui chez eux et réparent plus tard ailleurs", renchérit Augustin Fragnière. Et, un peu comme dans l'immobilier, financer un puits de carbone "sur plan" peut réserver de mauvaises surprises. Dans le cadre de sa tournée labellisée "neutre en carbone", en 2006, le groupe de rock Cold Play a financé la plantation d'une forêt de manguiers dans le sud de l'Inde. A cause du manque d'eau, elle ne piège que quelques grammes de carbone.
Il existe même de "faux" projets. Plus précisément, l'annonce de compensations qui, en réalité, ne sont que des projets déjà en cours de réalisation, alors que le mécanisme de la compensation implique une création ex nihilo.
Selon l'ONG International Rivers, 89 % des 400 projets hydroélectriques chinois présentés comme des initiatives de compensation étaient presque achevés. Autrement dit, la compensation n'est pour rien dans la conception de ces barrages. Elle profite surtout à leurs concepteurs, ravis de recevoir une aide. La compensation ne piège pas que le carbone.

Le béton n'est pas recyclable

FAUX

Le béton, c'est majoritairement du sable, des granulats, et une colle «minérale» : le tout est recyclable.

Le béton est composé essentiellement de sable, de granulats et d'une colle «minérale» (ciment et eau), qui sont autant d'éléments recyclables.
- Une fois concassé, le béton issu de la dé-construction se compacte très bien et permet, par exemple, de
réaliser des sous-couches routières. Cette utilisation est déjà encadrée par une norme NF, ce qui n'est pas le cas pour la brique.
- La filière est capable d'absorber les volumes de granulats recyclés produits lors d'opérations de
dé-construction.

télécharger un petit guide ma maison durable : la preuve par le béton

Les véhicules G.P.L perdent la garantie constructeur

FAUX

Dans le cas d’une voiture GPL achetée neuve, c'est-à-dire équipée en 1ère monte, la garantie constructeur fonctionne comme pour n’importe quel véhicule. Pour les véhicules transformés ultérieurement au GPL, c'est-à-dire équipés en 2ème monte, la question de l’assurance est différente… mais rassurante. Jusqu’à trois garanties peuvent couvrir un véhicule GPL.

La garantie constructeur pour un véhicule GPL :
Les modalités et l’étendue de cette garantie varient selon chaque constructeur. Elle peut porter sur les pièces et la main d’œuvre, couvrir le véhicule sur une durée ou un nombre de kilomètres définis. Dans l’hypothèse où le moteur du véhicule serait transformé, certains constructeurs l’exclut de la garantie. Dans ce cas, cette condition devra être clairement précisée sur le contrat de garantie et ne concernera que le moteur.

La garantie légale des vices cachés pour une voiture GPL :
La garantie légale des vices cachés s’applique aussi bien pour l’achat d’un véhicule neuf que pour celui d’un véhicule d’occasion. Le vendeur, professionnel comme particulier, est responsable des vices cachés décelés sur le véhicule après sa vente, et ce durant une période déterminée. Le vendeur est alors tenu d’indemniser l’acheteur à hauteur du préjudice. Ainsi, comme n’importe quel véhicule, un véhicule GPL bénéficie d’une garantie légale des vices cachés.

La garantie de l’installateur GPL :
Il est fréquent que les installateurs GPL proposent une assurance complémentaire lors de l’installation d’un kit GPL sur votre véhicule. Cette assurance se substituera à l’éventuelle défaillance de la garantie constructeur. C’est pourquoi, lorsque vous choisissez votre installateur GPL, prenez soin de lui demander les garanties qu’il offre.

 extrait du site http://www.jerouleaugpl.com

un réservoir GPL prend toute la place dans le coffre

VRAI et FAUX

Cette image du coffre de voiture obstrué par un imposant réservoir GPL date d’une époque où les réservoirs étaient couramment installés dans le coffre, faute de mieux. Conscients du désagrément pour les automobilistes, les professionnels du GPL ont heureusement trouvé des solutions pratiques afin que l’encombrement d’un réservoir GPL ne soit pas pénalisant.

Plusieurs formes de réservoirs GPL :
Les équipementiers de GPL proposent aujourd’hui différentes formes de réservoirs pouvant s’adapter à tous les véhicules, de la citadine à la berline, en passant par le monospace ou le 4x4. Au-delà de la taille qui peut varier en fonction des besoins du véhicule, il existe deux grandes familles de réservoirs GPL : les cylindriques et les toriques. Majoritaire, cette seconde catégorie offre l’avantage d’épouser la forme de l’emplacement de la roue de secours. De la sorte il n’y a aucune perte d’espace, le coffre conserve toute sa capacité de stockage.

En cas de réservoir torique, que faire lors d'une crevaison ?
Lorsqu’un réservoir torique se substitue à la roue de secours, celle-ci est alors remplacée par une bombe anti-crevaison. Efficace et pratique, la bombe anti-crevaison a fait ses preuves. Elle permet de reboucher le trou dans le pneu et de reprendre sereinement la route. D’ailleurs il faut noter qu’aujourd’hui la plupart des véhicules sont vendus sans roue de secours, les constructeurs estimant qu’elle n’est que trop rarement utilisée pour la systématiser sur tous les véhicules. La bombe anti-crevaison a donc de beaux jours devant elle…

 extrait du site http://www.jerouleaugpl.com

jeudi 21 octobre 2010

Les stations GPL sont trés rares

FAUX
Vous ne les remarquez peut-être pas, pourtant il existe de nombreuses stations service pourvues de pompes GPL en France. Vous n’avez pas à craindre la panne sèche de GPL, encore moins si vous vous déplacez chez nos voisins européens où le GPL est en général encore plus développé.

Les stations GPL en France :
Il existe près de 2 000 stations GPL sur l’ensemble du territoire français. Un chiffre à mettre en perspective avec les 15 000 stations service au total en France. Alors certes les stations GPL pourraient être encore plus nombreuses, mais leur répartition actuelle permet déjà une excellente couverture de l’ensemble du territoire. Rares sont les zones dépourvues de stations GPL à proximité. Pour plus d’informations lors de vos déplacements, consultez la liste des stations GPL du groupe Total sur www.totalgaz.fr.

Les stations GPL en Europe:
En Europe, on compte plus de 14 000 stations GPL. Il faut dire qu’avec près de 6 millions de véhicules GPL, il est vital que l’Europe soit équipée de stations GPL. Dans certains pays, comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Italie, le GPL est un carburant très populaire. Vous n’aurez donc aucun mal à y trouver une station GPL lors de vos déplacements professionnels ou vacances à l’étranger. roulant au

Avec le GPL, n’oubliez pas la bicarburation !
Un réservoir GPL plein assure en moyenne une autonomie entre 400 et 600 kilomètres. Si toutefois vous deviez vous retrouver à court de GPL, n’oubliez pas que votre voiture GPL est un véhicule à bicarburation. Autrement dit qu’il possède également un réservoir à essence en état de marche. Vous pouvez ainsi parfaitement rallier la prochaine station GPL en basculant sur le réservoir à essence.

Dans les faits,  les stations G.P.L couvrent l'ensemble du territoire !
Lancer la vidéo

 extrait du site http://www.jerouleaugpl.com

les déchets informatiques ne sont pas recyclables

FAUX
Netbook, tablet PC, ultraportable, smartphone : il n’y a pas d’interruption dans la course aux innovations. Très bien, on s’en félicite. Mais le paradoxe est aujourd’hui le suivant : en alimentant le stock mondial de matériel électronique (même s’il est éco-respondable), la bonne vieille théorie des vases communiquants s’appliquent : le cycle de vie des ordinateurs se raccourcit et leur mise au rebut augmente. Conséquence : les déchets électroniques s’empilent. Implacable.
Des millions de tonnes de déchets, et moi et moi, émoi ?
Dans l’UE,   75%  des déchets informatiques échappent aux filières de recyclage. Un phénomène comparable en France (avec 1,6 millions de tonnes non valorisées chaque année). Face à cette aberration, des solutions ont été mises en place pour donner une seconde vie à ce jeune-vieux matériel à peine né, et déjà périmé.
Filières de recyclage
S’alignant sur les directives européennes, le gouvernement à mis place une  filière de recyclage des déchets d’équipements (DEEE). Elle oblige les distributeurs à reprendre le matériel usagé, moyennant une participation financière à l’achat : juqu’à 8 euros pour un écran d’ordinateur par exemple. Mais bien sûr, il faut encore que le consommateur soit informé de ce débouché…
Recyclage des déchets : les PME s’y mettent
Les premières unités de traitement de déchets  électroniques on été mises en place en France.  Et le nombre d’entreprises souhaitant se spécialiser dans le recyclage spécifique (ex : circuits imprimés) augmente. Une tendance appuyée par l’essor de l’économie Green IT !

Le casse-tête de la collecte
Reste à régler le problème de la collecte. Déchetterie, retour au fournisseur : pas facile pour les PME d’organiser la mise au rebut de leur vieux stock. La solution viendra-t-elle de ces prestataires  (ex : Cycladis) qui assistent les entreprises dans la valorisation de leurs déchets?

Ou pourquoi pas du système D :  à l’image de l’association Emmaüs par exemple, qui donne une deuxième vie au matériel électronique usagé.

 extrait du site http://www.clir.fr

dimanche 17 octobre 2010

Les OGM sont dangereux pour la santé

VRAI et FAUX
Aucune étude n'a démontré un quelconque effet des OGM (organismes génétiquement modifiés) sur la santé et on reste plutôt dans le flou. Les OGM sont issus de transferts de gènes, qui ont naturellement lieu lors de croisements d'espèces classiques. Le principal risque est qu'ils aient un effet allergène. Autre risque : les OGM résistants aux herbicides et aux fongicides vont être aussi plus chargés de ces substances puisqu'abondamment arrosés. A l'inverse, les OGM résistants aux insectes ou aux parasites pourraient être meilleurs pour la santé que les plantes classiques puisqu'on aurait moins besoin de recourir aux pesticides. D'autre part, certains chercheurs travaillent sur des OGM enrichis en vitamines ou contenant un vaccin à destination des pays en voie de développement. 



Je complète cet article puisqu'il est vrai que le sujet des OGM est sensible :

De nos jours les organismes génétiquement modifiés sont au cœur des débats économiques internationaux. Ils laissent rarement indifférents ! On se pose beaucoup de questions sur  ces nouveaux aliments. Mais que représentent réellement ces trois lettres : O.G.M. ? En mange - t - on ? Ont ils des conséquences sur l’environnement et sur la santé ? Doit-on en avoir peur ?
Qu'est-ce qu'un O.G.M ?


Un OGM est un Organisme Génétiquement Modifié.

Ce terme désigne tout organisme vivant modifié par le biais du génétique : Levures, plantes, etc. Des bactéries génétiquement modifiées sont utilisées depuis de nombreuses années pour la fabrication de fromages, d'enzymes et de médicaments. Une plante génétiquement modifiée est une plante dont le patrimoine génétique (ou génome) à été enrichi par un transfert d'un gène supplémentaire, appelé transgène, qui lui donne un avantage particulier, comme la résistance à des insectes nuisibles ou à des maladies, par exemple.

Risques environnementaux :

Depuis plusieurs années déjà, des plantes dont les gènes ont été modifiés sont cultivées, puis commercialisées en Amérique du Nord. Au contraire, en Europe, les pays ont choisi de prendre de nombreuses précautions en ce qui concerne les OGM. Ils essaient d'évaluer les risques potentiels de cette nouvelle technologie avant toute exploitation à grande échelle. Pour eux le plu important est de connaître ses risques et de savoir les maîtriser.
Mais, pour l'instant, nous ne possédons pas une véritable réponse globale concernant l'étude des risques des Organismes Génétiquement Modifiés. En effet, tout dépend de l'espèce concernée et du gène qui lui sera introduit. Aujourd'hui, nous n'avons pas encore assez de recul pour évaluer les risques envers l'environnement. Tout ces risques sont donc potentiels. 

Transmission de gènes par pollinisation et croisements inter variétaux
Chez les espèces végétales, les transmissions de gènes s'opèrent par des croisements sexuels. C'est surtout le pollen qui est concerné par cette dissémination : il est transporté par le vent ou bien par des insectes dits " insectes pollinisateurs ". Le problème est que cette transmission peut se faire entre plantes d'une même espèce mais aussi en direction d'espèces sauvages, les " mauvaises herbes ". Cependant, les flux de gènes se transmettent différemment selon les espèces concernées ainsi que selon l'écosystème qui les entoure...
  

Apparition d'insectes résistants aux plantes transgéniques
Chaque culture a son principal " ravageur ", un insecte qui se nourrit inlassablement de cette culture et produit des dégâts plus ou moins gros. En France, le maïs a donc son ennemi : la pyrale du maïs, un papillon capable de créer une à trois générations par an suivant les régions. Jusqu'à aujourd'hui, les agriculteurs protégeaient leurs cultures par des traitements chimiques, mais à présent la transplantation de gènes permet de créer de nouvelles variétés de maïs pour produire une substance qui repousse la pyrale du maïs.
Les avantages de cette stratégie sont :
- pas de pollution chimique propagée dans l'écosystème
- la substance n'est active qu'envers les insectes (pas de danger pour les mammifères et donc pour l'homme)
- cette substance est produite par les parties vertes de la plante, qui ne sont jamais consommées par l'homme
- cette substance est par ailleurs protégée des conditions climatiques défavorables à la culture.
- seule une faible perte du maïs est enregistrée (surtout dans les zones méridionales où les pyrales sont très nombreuses).
Mais, cette technique n'aura-t-elle pas dans le futur, des effets non voulus au départ, tel que l'apparition de pyrales qui seraient insensibles à la substance qui les attaque ? Des tests ont donc été effectués en conditions expérimentales : au bout de 26 générations, aucune n'a permis l'obtention d'une lignée de pyrales résistantes à la substance. Cependant, dans certains pays où l'application de la substance est répétée (Malaisie, Japon, Hawaii), on a remarqué l'apparition d'insectes qui lui résistent.
  
L'éventuel impact sur les insectes utiles comme l'abeille
En effet, il est important de vérifier que les plantes transgéniques ne soient pas toxiques pour d'autres insectes dits " non ciblés ". Ce sont les insectes qui ne sont pas considérés comme " ravageurs " et qui peuvent même être bénéfiques pour l'écosystème, voire pour tout l'environnement, d'où leur nom d'insectes " utiles ". Exemples : les abeilles, les coccinelles, …

Le risque de contamination d'autres cultures agricoles
Si on rend les plantes plus résistantes envers les insectes ravageurs ou les herbicides, les cultures nécessiteront moins d'interventions de la part de l'agriculteur, d'où une simplification du travail.
L'agriculteur devra donc faire un autre travail : veiller à la traçabilité des OGM pour répondre au choix des consommateurs. Il doit être dans la capacité de garantir aux acheteurs la séparation des lots transgéniques. En effet, il est difficile de garantir qu'une parcelle voisine n'a pas contribué à la fécondation. De plus avec le pollen certaines cultures biologiques peuvent être "polluée" par les OGM et ainsi un agriculteur peut perdre un label durement acquis.
  
Risque de réduction de la biodiversité
Certains scientifiques estiment que la diffusion de la biotechnologie conduira à un appauvrissement de la diversité génétique, en conférant un même gène à de nombreuses espèces. Cet effet serait un facteur de vulnérabilité pour les cultures. Notons que d'autres pensent, au contraire que l'utilisation de transgenèses peut être un moyen d'augmenter la diversité génétique, en créant à partir de la même structure plusieurs plantes différentes ayant chacune des spécialités propres à elle seule, grâce à l'apparition de nouveaux gènes.
  
L'impact sur la rhizosphère
La rhizosphère est la partie du sol qui est située le plus à l'extérieur dans la croûte terrestre ; elle est située dans l'environnement immédiat des racines des plantes. Elles est donc très riche en micro-organismes et en substances biologiques. Il ne peut être donc complètement exclu qu'un jour, les plantes modifiées produisent un impact sur cet environnement sub-terrestre. Néanmoins, tout biotope est un milieu évolutif, et donc la rhizosphère également. Les populations de micro-organismes y évoluent de façon très réversible en fonction des hôtes présents et des conditions ambiantes.

En conclusion
Il n’est pas possible d’avoir une position générale sur les risques écologiques. Comme nous l’avons vu, certains " risques " sont en fait des certitudes mais existent déjà sans OGM (apparition de résistances), d’autres sont inexistants dans certaines espèces du fait de la biologie particulière de ces espèces. Pour d’autres encore, le risque est réel, mais il faut garder en mémoire que l’agriculture telle qu’elle est pratiquée actuellement présente des risques non négligeables pour l’environnement et la santé humaine (usage incontrôlé de pesticides et d’herbicides, …). Il faut donc en fait comparer deux risques et deux types de pratiques agricoles : traitement insecticide (agriculture " traditionnelle ") et production de l'insecticide par les plantes


Risques sur la santé :

Comme pour ceux concernant l'environnement, les risques de consommation d'OGM chez l'homme restent encore théoriques car il n'existe aucun recul, vu le caractère récent de cette consommation. De nombreuses recherches sont effectuées pour recenser les risques " potentiels ". Cependant, cette recherche limitée, sans recul, ne peut suffire pour rassurer le consommateur en Europe, touché récemment par l'apparition de la maladie de Kreutzfeld Jacob (maladie de la Vache Folle). 63 % de sondés pensent que la consommation d'OGM possède un caractère dangereux. Il est donc primordial que les recherches s'accélèrent afin d'évaluer les véritables risques.
 
Le risques des gènes de résistance aux antibiotiques :
Les résistances aux antibiotiques chez les bactéries pathogènes pour l’homme se répandent de nos jours et constituent un problème alarmant en médecine, amplifié par la sur prescription des antibiotiques et leur utilisation dans l’alimentation des animaux d’élevage comme promoteurs de croissance. On redoute que les plantes transgéniques n’aggravent ce phénomène...
 




Les effets sur la santé des désherbants totaux auxquels certaines plantes sont rendues résistantes...
Le Round Up, dont le principe actif est le glyphosate, détient déjà le record des ventes dans le monde. Il n'est pas nocif parait-il. A voir ..
 
L'accumulation de certains herbicides dans la chaîne alimentaire :
La toxicité à long terme des résidus d'herbicides peut s'accumuler dans la chaîne alimentaire. En effet, la majorité des plantes transgéniques sont modifiées pour les rendre tolérantes à des herbicides totaux. Lorsqu’une plante est naturellement résistante à un herbicide, elle va le métaboliser, c’est à dire le détruire complètement et il n’en restera plus aucune trace. Mais lorsque la plante est rendue résistante à un herbicide, le problème est en fait tout autre :

* Soit ces plantes ont vu leur patrimoine génétique modifié au niveau de l’enzyme cible de l’herbicide (probablement la forme du site actif a-t-elle été modifiée). L’herbicide ne peut donc plus agir sur la plante mais le problème réside dans le fait que la plante est alors incapable de métaboliser l’herbicide et que celui-ci s’accumule dans les récoltes...


* Soit la résistance est due a l’introduction d’un gène de métabolisation bactérien et dans ce cas, l’herbicide sera éliminé. Mais se pose alors un problème d’homologation des herbicides totaux qui ne l’étaient alors que pour les bordures de chemin, n’étant pas utilisés dans les champs. Cette ré-homologation consiste en l’évaluation des risques de résidus a l’intérieur des plantes destinées a la consommation

Les risques d'allergie :
La commercialisation des premières plantes transgéniques s’accompagne d’un vaste débat d’idées et de passions. Le risque éventuel pour la santé publique, et notamment le développement d’allergies, que pourrait faire courir la consommation d’OGM ou des produits qui en sont dérivés, est souvent mis en avant.
En fait, ce risque n’est pas propre aux OGM : dès lors qu’une protéine est ingérée, un risque allergique peut être suspecté. Peut-on le prévoir ou l ‘estimer ?
Malheureusement, la FDA a donné son aval à des tests de survie gastrique et intestinale correspondant « au meilleur cas », alors que la capacité digestive des très jeunes enfants, des personnes âgées et des sujets ne produisant pas d’acide gastrique est souvent altérée, de sorte que la protéine peut survivre. On estime que 1% à 2% des adultes et 6% des enfants sont allergiques à l’un des huit groupes d’aliments allergéniques (crustacés, noix, œufs, poissons, lait, arachides, soja et blé). Les PGM (Plantes Génétiquement Modifiées) risquent-elles d’aggraver ces chiffres ?
 
Les possibles dérives : 
Les plantes cultivées à des fins industrielles pourraient bien constituer un danger alimentaire réel, car on envisagera forcément d’en utiliser les résidus pour l’alimentation animale. Sauf mise en place effective de procédures adéquates de gestion du risque, des produits chimiques indésirables pourraient alors entrer dans la chaîne alimentaire....

En conclusion :
La présence dans certaines de ces plantes de gènes de résistance à des antibiotiques ne justifie pas un quelconque alarmisme. Cependant, il semble souhaitable d'utiliser à l'avenir les nouvelles techniques qui permettent d'éviter la présence dans les plantes de gènes qui, malgré tout, ne peuvent pas être considérés comme anodins dans un contexte inquiétant de propagation de germes pathogènes résistants. La plupart des nouvelles plantes transgéniques ne contiennent plus ces gènes. Les anciennes ne seront plus autorisées en 2005 (et peut être avant....). Il ne semble pas raisonnable cependant de les interdire "en bloc" et notamment pour l'expérimentation.
article extrait de http://alphyroth.free.fr/ voir les conclusions sur http://alphyroth.free.fr/tpe/conclu.htm


Depuis 1996, Greenpeace se bat contre la dissémination des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Ils présentent beaucoup trop de risques pour que l'on puisse se permettre leur généralisation. Ils sont un danger pour l'environnement, présentent des risques pour la santé et menacent les équilibres économiques et sociaux. Ils posent également des questions éthiques qui n'ont pas fait l'objet d'un débat suffisant.
Greenpeace est opposée à la culture des OGM en plein champ. Parce qu'elle est source de pollution génétique. Parce qu'elle menace la biodiversité. Parce qu'elle contamine inévitablement les filières agricoles traditionnelle et « bio ».
Par contre, Greenpeace n'est pas opposée à la recherche en milieu confiné (sous serre ou en laboratoire), notamment dans une perspective médicale. Nous ne sommes pas contre la recherche ou le progrès. Nous sommes pour que la science profite à tous en respectant l'environnement.
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Les OGM enrichissent les grandes multinationales comme Monsanto ou Bayer. Elles nous présentent les OGM comme la solution à la faim dans le monde. Mais 99% des céréales génétiquement modifiées n'ont pas un rendement supérieur aux céréales traditionnelles. Elle ne résistent pas non plus à la sécheresse.
En outre, les OGM appauvrissent les petits paysans, standardisent les pratiques agricoles et mettent en danger la biodiversité. Ils vont à l'encontre d'une agriculture durable et arrivent dans nos assiettes sans que nous ayons pu donner notre avis. Au final, les OGM assoient le pouvoir d'une infime minorité sur le reste de l'humanité.