mardi 4 janvier 2011

Les téléviseurs plats consomment plus que les bons vieux cathodiques

FAUX
Crime écologique, gouffre énergétique, rétrograde, décadent : on ne compte plus les qualificatifs qui décrient la consommation extravagante des écrans plats. « C’était mieux avant » comme dirait l’autre. Faisons le point sur la consommation réelle des téléviseurs plats, quelle que soit leur technologie : La télévision à écran plat est une des grandes tendances d’achat des français actuellement, mais au moment de choisir entre l’écran plasma ou le LCD on oublie souvent de s’interroger sur la question de la consommation en énergie de ces mastodontes qui est pourtant loin d’être négligeable.


Contrairement aux écrans d’ordinateurs qui en technologie LCD consomment 50% de moins à taille égale, les téléviseurs LCD consomment 30% de plus que votre ancien téléviseur cathodique traditionnel.


Grande taille = grande consommation quelque soit la technologie, la consommation augmente fortement avec la taille. Mais lequel des deux est le plus écologique ?
À quantité de lumière et taille d’image égales, un fabricant de plasma vous dira qu’il consomme moins.
Mais attention ! En général, vu que ces écrans sont plus grands qu’un LCD et très lumineux, ils sont dans en proportion plus gourmands : la consommation maximale (quand une image entièrement blanche est affichée) varie de 280 à plus de 500 W !

Le LCD est plus modeste, une dalle 30 pouces ne dépassant pas les 150 W constants. Les plus petites descendent sous les 40 W. Tout dépend alors de votre envie…
En réalité, selon une étude sur les deux technologies à taille d’écran égale, il n’y a pas de mystère, de part sa technologie, le surcoût en énergie du plasma est de 10 à 20% supérieur au LCD. Puisque, par conception, le plasma nécessite plus d’énergie, et cela d’autant plus que l’écran chauffe (parfois énormément) et qu’il devient nécessaire de le refroidir grâce un système de ventilateurs intégré (gourmand lui aussi).

Maintenant si vous regardez le même film sur un téléviseur plasma et LCD, le premier utilisera potentiellement plus d’énergie pendant les scènes claires qu’un téléviseur LCD, étant donné que les couleurs chaudes et lumineuses nécessite plus d’énergie. Par contre, pendant les scènes sombres, il utilisera moins d’énergie qu’un LCD qui lui éclaire la dalle de la même façon continuellement.

En conclusion, on pourrait presque dire que l’utilisation globale d’énergie par les deux téléviseurs est pratiquement la même. Mais bon, de là à acheter un plasma et regarder des classiques en noir et blanc…
Au final, pour des écrans de grande taille, la consommation pourra atteindre la valeur de 300 watts soit quatre fois plus que les vieux cathodiques.


La solution pour une séance ciné à la maison se trouve peut être dans les innovations : la technologie OLED par exemple. Très proche du LCD, une grille de diodes électroluminescentes (LED), viendrait prendre la place des cristaux liquides, donnant ainsi aux écrans des téléviseurs une parfaite fluidité de l’image, un meilleur rendu des couleurs, et un angle de vision plus large. Les premiers écrans OLED existent déjà sur certains téléphones portables…

Pour mémoire, les consommations en veille d’un téléviseur peuvent atteindre 100 kWh/an, voire plus !
Un petit calcul pour illustrer :
- Si un écran sous tension consomme 250 watts/heure, et qu’on regarde l’écran 3 heures par jour sur une moyenne de 250 jours par an, alors la consommation est de : 250w x 180/60mins x 250js = 187,5 kwh
- Au prix du kwh actuel, le résultat est aux alentours de 25€/an.
– Pour la veille, on consommera 21 kw/h soit environ 3€. Ce qui représente un peu plus de 12% de la facture.

La somme peu paraître faible mais cette source de consommation s’ajoute aux autres et la facture grimpe petit à petit évidemment…


Comparez vos téléviseurs :

Le site Comparer-tv , spécialiste des téléviseurs, explique la différence entre Plasma et LCD :

Pour les images de très grandes dimensions, le plasma est roi. Avec des diagonales entre 32 et 60, voire 80 pouces, il relègue le LCD au rang de carte postale. Ce dernier se voit donc indiqué pour les dimensions plus réduites, de 15 à 30 voire 40 pouces. Plus petits et moins chers, ces écrans sont aussi beaucoup moins lourds. Les écrans plasma utilisent des dalles en verre très lourdes et fragiles, là où les LCD se contentent de revêtement polymères plus souples et légers.
À quantité de lumière et taille d’image égales, le plasma consomme moins. Mais en général, ces écrans sont très grands et très lumineux, ce qui les rend gourmands: la consommation maximale (quand une image entièrement blanche est affichée) varie de 280 à plus de 500 W. Le LCD est plus modeste, une dalle 30 pouces ne dépassant pas les 150 W constants. Les plus petites descendent sous les 40 W et ouvrent la voie à des applications inédites, tel le téléviseur sans fil Sharp LC-15 L1.
Qui dit électricité consommée dit aussi calories dégagées. Dans ce domaine, les LCD sont les rois, seules les lampes de rétroéclairage chauffent et ce, dans de petites proportions. D’où une absence de système de refroidissement actif sur ce type d’écran. Une simple dissipation passive suffit. Il n’en est pas de même pour les écrans plasma . Bon nombre de modèles de l’entrée au haut de gamme disposent de deux, quatre ou même huit ventilateurs. Même s’ils sont de premier choix et tournent à très faible vitesse, ils peuvent toujours s’encrasser ou frotter et émettre un petite nuisance sonore.
Au chapitre de l’usure, les deux technologies se comportent différemment. Les écrans LCD , qui dès l’achat compte quelques pixels morts, perdent progressivement de la luminosité (durée de vie 10 à 30000 heures), réduisent leur angle de visibilité et voient même des tâches de lumière apparaître au fil des ans. Les écrans plasma vieillissent régulièrement de manière quasi imperceptible, mais sont victimes de brûlures des éléments lumineux si une image fixe reste affichée trop longtemps. Des procédés d’économie préviennent heureusement ce phénomène. Enfin, la fiabilité, bien qu’en constante amélioration n’est pas toujours parfaite. Il faut vérifier la durée et les clause du contrat de garantie.
Reste enfin la primordiale qualité d’image. Si la définition est équivalente (WideVGA à WideXGA) entre les deux technologies, la luminosité supérieure (700 à 1100 cd/m² contre 300 à 600), contraste explosif (700 à 4000:1 réels contre 350 à 800:1 annoncés et plus souvent 500 à 100:1 constatés) et le temps de réponse négligeable confère une très nette avance au plasma. Les écrans LCD font preuve d’une rémanence plus ou moins marquée, surtout lors des passages de teintes intermédiaires (grises claires à grises foncées par exemple).
Choisir entre LCD et Plasma n’est pas une mince affaire tant les facteurs à considérer son nombreux. Toutefois, les produits sont aujourd’hui mûrs et en grande partie compatible avec les innovations technologiques des années à venir, comme la haute définition. Cependant, ceux dont le budget demeure serré, ne doivent pas oublier que la plus belle image à prix tout doux reste celle produite par un écran à tube cathodique.

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