jeudi 14 octobre 2010

L'écologie, c'est pour les riches

FAUX
L’environnement est un enjeu pour toutes les catégories de la population.
Qu’il s’agisse de pollution, de la nature ou de l’espace, les questions environnementales ont toutes une dimension sociale très forte.
Trois exemples l’illustrent :
- l’exposition aux risques et aux pollutions sur le lieu de travail – agents cancérigènes ou toxiques tels que l’amiante, le radon, le plomb, le benzène et les poussières de bois – à l’origine de maladies professionnelles varie fortement selon les professions et les catégories professionnelles ;
- il existe des différences dans l’accès à la consommation : les produits « bio » et les produits du commerce équitable sont plus chers. La différence de prix, parfois minime en apparence, est flagrante pour ceux qui sont obligés de compter le moindre euro ;
- les nuisances environnementales sont plus importantes dans les quartiers urbains défavorisés et les logements sociaux sont souvent construits près des sites sensibles. La qualité de l’air, un voisinage calme, la proximité d’espaces verts sont autant d’éléments qui font la qualité de l’environnement et qui se traduisent dans le prix, notamment celui du foncier. Est-ce un hasard si en Europe occidentale les quartiers favorisés sont le plus souvent situés à l’ouest des villes ? Les vents d’ouest dominants chassent la pollution de la ville vers l’est, là où se concentrent densité urbaine, canalisations usées, déchets, bruits, et autres nuisances, avec un effet boule
de neige sur la déperdition de valeur.

Beaucoup de Français associent d’ailleurs les questions environnementales et la préservation de leur patrimoine. Ils craignent la dégradation de leur voisinage par l’apparition de panneaux publicitaires, l’élargissement d’une route ou encore la création d’une infrastructure.

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